C'est ainsi qu'on la qualifiait.
- Sonnante : elle l'était sans doute avec la cathédrale (qui avait priorité sur les autres cloches), la collégiale, les 2 abbayes, le couvent des Cordeliers et toute une ribambelle d'églises et édifices dotés de clochetons, tel l'Hôtel Dieu.
- Médisante : je pense qu'on l'était comme partout.
- Puante : c'est certain ! En effet, l'Ingressin qui la traversait, enserraient comme dans un delta les plus vieux quartiers entre ses deux bras. Utilisé comme égout et utilisés par les tanneries réputées pour leurs effluves odorantes, on imagine la pestilence surtout en été lorsque la rivière était faible. L'Ingressin servait aussi de fossé au pied des premiers remparts gallo-romains et médiévaux.
Aujourd'hui l'Ingressin est souterrain, il n'y a plus de mauvaises odeurs mais les noms de certaines rues témoignent de la présence de la rivière.
On préfère quand même la devise : "pia, prisca, fidelis" (pieuse, antique, fidèle).
RépondreSupprimerDe Beauvais, la vaillante, on disait aussi
Beauvais, ville mal sentante,
Mal sonnante, mal disante.
( Beauvais ville puante,
Sonnante et médisante)
comme quoi ....
et les armes de Toul de 1742 à l'emplacement de l'hôtel du gros navet"
RépondreSupprimerpourquoi ce nom ?
hors le légume navet, mais c'est un peu facile,pourquoi pas le sens de nabot
RépondreSupprimerNabot, Nabote. Terme de mépris , qui se
dit d'une personne d'une três-petite taille. M. de
Paulmy le tire de l'Espagnol nabo , qui signifie
gros navet.
on retrouve ce sens dans le Littré
Sans doute le propriétaire de cette auberge était-il très petit.
Dans son curieux ouvrage : Etudes sur Toul ancien, Mme
RépondreSupprimerFrançois, née Bataille, écrit ceci sur les anciennes hôtelleries de cette vieille cité :
Le nombre des hôteliers, rôtisseurs, cabaretiers, mar-
chands de vin se montait à 34 en 1691.
Les hôtelleries de
Toul avaient une grande renommée.
On citait à dix lieues à la ronde : la Grande Croix blanche
couronnée; le Logis Saint-Estienne, à l'angle de la rue Emmy-
Chastel et-de la rue de l'évêché : le Logis Saint-Mansuy, le
Lyon d'or, sur le pont des Cordeliers, à l'angle de la rue Qui
qu'en grogne; l’ Image Saint-Pierre, sur le pont des Corde-
liers, vis-à-vis le couvent; elle existait déjà en 1314; à
Saint- Georges; à l’écu de France ; au Dauphin ; à la Croix de
Lorraine:, au Gros Navet, rue du Pont de Bois ; au Grand
Saint Hubert, rue Traversière du Murot; à l’Aigle; aux
Quatre Fils Aymon; l'hôtel de la Cloche d'Or, au fond de
l'impasse du Pont. Caillant, près de la porte au guet.
L'hôtellerie de la Fleur de lys avait donné son nom à la
rue. L'auberge de la Corne de Cerf, appartenait aux Jaco-
bins.
Que reste-t-il de tout cela MamLéa?
au-moins les armes de Toul sur la façade du "gros navet"
et ailleurs?
Il ne reste plus beaucoup d'hôtels intra-muros. Comme ça, sans vérifier, je dirais 2 : un place ronde et celui de la Comédie.
RépondreSupprimerC'est sans doute un handicap et les gens qui organisent des trucs avec du monde s'en plaignent : à part l'hôtel près de la gare, il faut aller sur l'aire d'autoroute de Chaudeney ou à Nancy.
Pour le gros navet, je n'en sais rien. Peut-être que leur spécialité était la naveline ?
tout comme il reste cette plaque de 1742 à la place de l'hôtel du gros navet,
RépondreSupprimerje voulais simplement savoir si l'on trouve encore des "marques" des anciennes auberges citées ci-dessus sur les façades des maisons actuelles aux emplacements indiqués
Je n'en ai en tête aucune. Certains endoits ont beaucoup changé (Cordeliers), les noms de rue ont changé.
RépondreSupprimerRue Emmy Chastel ? Serait-ce la rue Michâtel ?