mercredi 31 août 2011

La Meuse à Troussey








Elle flâne, zigzague, se divise et se prélasse paresseusement dans une vallée (inondable) trop grande pour elle depuis qu'un peu en amont, au niveau de Pagny, la Moselle l'a lâchement abandonnée pour lui faire des infidélités avec la Meurthe.
Mais comme elle est jolie, avec ses plages où les petits galets blancs et plats permettent de faire des ricochets, avec ses trous d'eau pour faire trempette et ses courants où les poissons de toutes tailles s'amusent au grand dam des pêcheurs dont ils refusent le ver pourtant tentant !
Parfois, on peut y voir un canoë glisser d'une rive à l'autre, au gré de jeunes rameurs.

Qui s'y frotte s'y pique (101)



Celui-ci orne l'hôtel de ville, place Stanislas.

mardi 30 août 2011

Qui s'y frotte s'y pique (100)





Impossible d'évoquer le "chardon lorrain"sans penser aux célèbres bergamotes de Nancy dont les boites sont l'objet de convoitise des collectionneurs parmi lesquelles je citerai monsieur bergamotes, alias Alain Barrot, qui expose parfois ses petites boites et en a même fait un livre.
Celles-ci étaient proposées 20 euros pièce (on ne négocie pas !) aux puces en Ville vieille, pour le plus grand désarroi des touristes qui voyaient là un joli souvenir de la place Stanislas.

(J'ai demandé l'autorisation de les prendre en photo, autorisation qui m'a gentiment été octroyée, ce qui n'est pas toujours le cas sur les brocantes !)

On en trouve sur e-bay de 1 à 99 euros. Elles ont généralement la même forme mais certaines parmi les plus anciennes sont rondes.

Presque toutes arborent le célèbre chardon et la croix de Lorraine.

lundi 29 août 2011

Qui s'y frotte s'y pique (99)


Album de cartes Bergeret - puces en Ville vieille.

Poupées, poupons et autres jouets

Très probablement un baigneur Petitcollin, je n'ai même pas vérifié !




Et de vieux Teddy Bear bien râpés...
En 1903, Théodore Roosevelt (surnommé "Teddy") rentra bredouille d'une chasse à l'ours de quatre jours. Croyant faire plaisir, les organisateurs enchaînèrent un ourson noir au pied d'un arbre afin de satisfaire les cartouches du président : outré par cette mise à mort, Théodore Roosevelt fait libérer l'animal. Deux émigrants russes, Rose et Morris Mictchom, immortalisent cette histoire en créant un ours en peluche qu'ils baptisèrent Teddy. Le succès fut immédiat puisque, peu de temps après, ils créent leur propre atelier "The Ideal Novelty in Toy Co".
Source wipipedia



Ben oui... c'est pour les filles, donc c'est rose !

(Puces en ville vieille de Nancy)

samedi 27 août 2011

Qui s'y frotte s'y pique (97)

Fey-en-Haye fait partie avec Flirey, Remenauville et Regnieville des 4 villages détruits en Meurthe et Moselle lors des combats du saillant de Saint-Mihiel (1914/15).
Un nouveau village a été reconstruit à quelques centaines de mètres du "vieux Fey". Le presbytère date donc des années 20 et il n'est pas étonnant que là, comme sur l'église, on y retrouve les symboles lorrains tels que la croix de Lorraine et le chardon. Celui-ci pousse sur la cheminée du presbytère, à l'ombre d'un Magnolia grandiflora à feuillage persistant.






(Merci à François de me l'avoir signalé.)


vendredi 26 août 2011

Coucou (51)

(Étangs de Chaudeney-sur-Moselle)

Liverdun, histoire de ponts

On doit au phénomène de "capture de la Moselle" le site magnifique de Liverdun.

(Soyez indulgent sur la qualité de cette photo aérienne du 3 novembre 2008)


Il y a plusieurs milliers d'années, un ruisseau auquel les géographes-géologues ont donné le nom de "Pompey" prenait sa source à cet endroit avant d'aller se jeter vers l'est dans la Meurthe.
Non loin de là, une autre source alimentait une rivière qui s'écoulait dans l'autre sens et se jetait dans la Moselle au niveau du site actuel de Toul.
Les aléas géo-climatiques et les phénomènes d'érosion qui ne sont pas l'objet de ce billet, ont provoqué une capture de la Moselle par le Pompey via ce ruisseau. Mais comme l'alignement des 2 ruisseaux n'était pas parfait, il en résulte la jolie boucle au creux de laquelle Liverdun a été construite sur son rocher. Quel merveilleux point d'observation pour surveiller le passage depuis un oppidum puis un château fort !

Malgré l'étroitesse du site, Liverdun est un passage obligé pour le train qui doit y franchir deux fois la Moselle.
Le pont aval des photos suivantes n'a pas changé depuis sa construction malgré la mise à grand gabarit de la Moselle dans les années 70'.


Il se reflète joliment dans le miroir de la rivière tout en vibrant au passage du TGV.











Avant la canalisation qui a enlevé tout son cachet bucolique à la vallée et au pied de la cité, le canal passait sous la colline par un tunnel qui existe encore, avant d'enjamber la Moselle par un pont-canal dont je garde un souvenir exceptionnel et émerveillé.

Bien que l'ayant quelques fois emprunté, je n'ai pas de souvenir précis de l'ancien pont routier mais il n'avait pas l'aspect du pont métallique qu'on voit au premier plan sur cette carte ancienne :

jeudi 25 août 2011

Qui s'y frotte s'y pique (96)

Suite logique au billet précédent : le chardon situé sur le portail du "clos du moulin", à Liverdun. Il existe en deux exemplaires, parfaitement symétriques, sur les deux piliers du portail.





Liverdun : joyeux anniversaire !

Joli cadeau que fit Lucien Quintard (peintre Liverdunois et ami d'Eugène Corbin) à sa fille pour son 20ème anniversaire !







Ce pavillon original fait de brique, pierre (d'Euville ?) et meulière, arbore fièrement les emblèmes lorrains tels que la croix de Lorraine et le chardon. Logique en 1900 !
Si la tour du pavillon a perdu son toit pointu originel, la maison a conservé tout son charme.



Quant à son environnement, il a énormément évolué et on peut comparer les changements grâce à cette carte ancienne. Le moulin et le lavoir ont disparu et le château n'était pas encore "Corbin".

Lucien Quintard fut membre des Artistes Lorrains et ont peut voir 1 ou 2 de ses œuvres au musée de Toul.
Source : le blog Liverdun et autres sites…

mercredi 24 août 2011

Liverdun : faisons le tour du pot….

… de confiture Lerebourg !















(Je présume que ce balcon n'était pas un endroit où les ouvriers s'attardaient en regardant passer les péniches sur la Moselle, tout en fumant une clope, une tasse à café à la main !)












Pour ceux qui n'auraient pas compris, l'entrée est in-ter-dite ! Mais que voulez-vous, la confiture, ça attire les guêpes ! Et des guêpes, il y en a qui sont très malignes et qui vous content à merveille les délices qu'elles ont trouvées à l'intérieur.

Récit ici. Pas folle, la guêpe : vous ne serez pas déçus.
Et pour l'histoire des lieux et les images d'avant, c'est ici, et c'est très complet.