Ha, les coquins ! Vous avez vite fait le rapprochement avec la couleur rouge des lanternes qui illuminaient très probablement aussi l'entrée de ces maisons qui n'ont jamais été aussi closes que depuis que notre compatriote Marthe-la-Blâmontaise les a fait fermer définitivement. La garnison de Toul a dû y perdre bien des attraits pour ces messieurs en manque... d'affection.
Aucun d'entre vous n'a imaginé un seul instant que la monnaie qui a donné son nom à la rue n'était pas celle qui servait à acheter les faveurs des filles dites "de joie", mais celles que l'évêque de Toul frappait dans un atelier cis dans ladite rue.
Et comme ce n'était pas vraiment à la même époque, l'honneur du monseigneur est sauf !
Source : Études Touloises n° 120 (2006)
Quand j'ai pris les photos du billet précédent, une dame très gentille m'a prise pour une touriste... on a causé de ces maisons. Elle m'a dit habiter l'appartement de la mère maquerelle. J'ai senti qu'elle était sur le point de m'inviter à visiter... Je n'ai pas osé insister !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire
Dis-moi voir ?