La mise à grand gabarit de la Moselle a eu pour conséquence la création d'un grand plan d'eau dit "de Chaudeney". Je le longe pour aller à Toul et c'est à chaque fois un régal. Les bateaux qui passent, les lumières extraordinaires, les oiseaux... Ces derniers sont assez peu variés en été. La famille de cygnes a été rejointe cet automne par d'autres cygnes.
Ayant aperçu il y a peu aigrettes et mouettes, j'ai voulu aller voir de plus près, sur l'autre rive plus paisible où les oiseaux se cantonnent. Mais tous n'étaient pas au rendez-vous. Ceux qui étaient présents étaient un peu loin pour mon 250, mais un petit crop améliore un peu la visibilité des vedettes.
Honneur à ma famille de cygnes. Les cygneaux ont trouvé des camarades de jeux, mais la bonne entente entre les cygnes adultes n'est pas de règle et les querelles permettent d'observer des envols et des prises de bec spectaculaires.
En revanche, ils tolèrent les cormorans avec indifférence. L'oiseau noir est pourtant méfiant et s'envole dès que quelque chose d'anormal bouge sur la rive - moi en l'occurrence.
Colverts et foulques sont également des habitués du site.
Les jeunes cygneaux devront attendre que l'hiver soit passé pour obtenir une blancheur immaculée et un bec jaune. En attendant, ils essayent leurs ailes immatures qui ne leur permettent pas encore de décoller.
Hélas, point d'aigrette, de héron ni de mouette ce 18 octobre.
Belle série.
RépondreSupprimerAvez-vous observé sur les photos 2 et 10 que les volatiles nagent dans la direction indiquée par les flêches des panneaux ?
Discipline ? Conformisme ? Utilisation paresseuse du sens du courant généré par les bateau qui vont par là ? Ou bien simplement goût inné pour la cygnalétique ?
Merci..
RépondreSupprimerOui, pour le fléchage, j'avais touvé ça drôle !
Les oiseaux sont décidément plus raisonnables que nous, humains !! Merci pour ce beau reportage, j'aime beaucoup !!!
RépondreSupprimerAprès deux belles pages en Rouge et Noir, loin de l’univers de Stendhal mais comment ne pas y penser, on aimerait savoir si ces beaux cygnes ont trompetté, sifflé, drensité, drensé,... devant MamLéa ….en espérant pour ces magnifiques animaux que la douce mélodie du "chant du cygne" chère à la légende grecque ait été absente.
RépondreSupprimerBelle série ! Pour Cirta, pour que le cygne souffle, il faudrait que Mamléa soit plus prés ... Et pour les aigrettes, pas assez froid ... Bonne journée Mamléa
RépondreSupprimerMes cygnes, blancs et gris, étaient silencieux. Point de chant du cygne ni de musique de Tchaïkovsky.
RépondreSupprimerQuant aux aigrettes, Momo, j'en ai déjà vu à cet endroit la semaine précédente.