La mise à grand gabarit de la Moselle a eu pour conséquence la création d'un grand plan d'eau dit "de Chaudeney". Je le longe pour aller à Toul et c'est à chaque fois un régal. Les bateaux qui passent, les lumières extraordinaires, les oiseaux... Ces derniers sont assez peu variés en été. La famille de cygnes a été rejointe cet automne par d'autres cygnes.
Ayant aperçu il y a peu aigrettes et mouettes, j'ai voulu aller voir de plus près, sur l'autre rive plus paisible où les oiseaux se cantonnent. Mais tous n'étaient pas au rendez-vous. Ceux qui étaient présents étaient un peu loin pour mon 250, mais un petit crop améliore un peu la visibilité des vedettes.
Honneur à ma famille de cygnes. Les cygneaux ont trouvé des camarades de jeux, mais la bonne entente entre les cygnes adultes n'est pas de règle et les querelles permettent d'observer des envols et des prises de bec spectaculaires.
En revanche, ils tolèrent les cormorans avec indifférence. L'oiseau noir est pourtant méfiant et s'envole dès que quelque chose d'anormal bouge sur la rive - moi en l'occurrence.
Colverts et foulques sont également des habitués du site.
Les jeunes cygneaux devront attendre que l'hiver soit passé pour obtenir une blancheur immaculée et un bec jaune. En attendant, ils essayent leurs ailes immatures qui ne leur permettent pas encore de décoller.
Hélas, point d'aigrette, de héron ni de mouette ce 18 octobre.