On s'était donné rendez-vous à la gare... Fait exceptionnel, la "micheline" y est arrivée très en avance ! Largement le temps d'en faire le tour, d'y faire l'impossible distinction entre le hall "Départs" et le hall "Arrivées", puisque la SNCF ne la fait plus depuis la disparition des contrôleurs - poinçonneurs. Le temps d'une reprise de respiration à la surface jusqu'au chantier du futur Centre Pompidou Metz, encore plus beau que sur webcam. Le CPM sous ses deux grues attend dans le froid qu'on lui pose son toit, un joli chapeau blanc né de l'imagination d'un styliste inspiré, de la haute couture !
Je replonge. La salle des pas perdus n'a jamais autant mérité son nom. La police plus nombreuse que les voyageurs va finir par nous suspecter !
A 10 heures, identifier le monsieur tout en noir, celui à la veste verte et celui au sweat à capuche dont le train accusera quelques 40 minutes de retard, parce que, quelque part en Lorraine, un quidam a décidé que ce dimanche serait son dernier !
Premier contact tout de suite convivial ! Et nous voici 6 humanoïdes aux noms plus ou moins énigmatiques de Apaloosaaa, robert_remy, F3Mé, MamLéa, Lupa et Audrey, à errer de place en place, de rue en rue, dans le froid glacial d'un premier février ensoleillé. Errance qui consiste à relier des points que je (re)connaissais plus ou moins, mais suivant un parcours inédit… comme dans un jeu d'almanach. La figure finale ne ressemble probablement pas plus à la tête de Mickey qu'à la silhouette du Graoully !
Comme toute ville, Metz est multiple, très loin des clichés la voulant austère. Quel monde entre le quartier impérial (dont nous ne manquerons pas de souligner l'énorme différence avec l'architecture de la même époque à Nancy) et les petites rues étroites de la vieille ville. Ici un square somnole, déserté de ses badauds, sans mamans surveillant leurs progénitures bruyantes, ni lecteurs du quotidien local sur un banc tranquille. Les fontaines sont réduites à un silence stalactitique. Plus loin, un tour de fenêtre nous interpelle, ailleurs, une perspective sur les toits. Réflexion sur les lampadaires, la statuaire, la circulation…
Les messins se pressent, joggent, rapportent leur patriotique baguette sous le bras, promènent Médor emmitouflé !
Les quais parcourus par la bise ne parviendront pas à refroidir la chaleur des liens qui se tissent au fil des découvertes et des discussions. Pause méridienne épicée. On se réchauffe bien vite le bout des doigts engourdis avant de poursuivre la visite dans des quartiers modernes aux perspectives photogéniques. À propos de photos, j'en ai fait très peu et j'espère que notre guide sera indulgent pour mon objectif préférentiellement tourné sur des sujets insolites. Une vieille boutique délabrée, un tag, de vieilles affiches déchirées sur une cabine téléphonique, des stickers sur une descente de toit : c'est aussi l'âme d'une ville ! Pour les monuments, on en trouve de très belles vues sur le web et dans les kiosques.
Une exposition de céramiques à l'Arsenal met de la couleur dans nos yeux. Nous en quittons la chaleur un peu à regret pour longer encore quelques édifices remarquables, certains dont j'avais occulté le souvenir, d'autres complètement transformés. Dernière pause café dont nous aurons du mal à nous extraire, l'un ou l'autre parlant avec fougue de ses passions. C'est sûr, on se retrouvera ailleurs pour un autre dimanche en Lorraine © !
(Toute ressemblance avec d'autre(s) blog(s) ne serait pas totalement fortuite.)
© Dadu Jones
Bzzzz
Il y a 1 mois
Je m'inscris en faux: je récuse tout copyright sur tout dimanche en Lorraine qui soit! ;)
RépondreSupprimerTrès joli article, jolie journée, rencontres (enfin!) fort chouettes. Touché, même. Content d'avoir pu faire partager à une néo-messine que j'estime grandement nos passions locales, à travers vous.
Envie d'y revenir, aux gens, à la ville.
Rendez-vous au printemps sur les chemins des jardins populaires/ouvriers/maraichers de Nancy et Malzéville?
Le copyright, c'était aussi pour te faire de la pub !
RépondreSupprimerPartante, pour le tour de ton faubourg, en mai !
Eh, moi, ma remarque c'était pour du rire.
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