vendredi 27 février 2009

Toul rugit

J'étais en train de "me faire une tête de Turc" rue Lafayette, quand une grosse voix par derrière moi me dit :

"- Il est interdit de prendre des photos !"

Merci, Christian, sans toi, je n'aurais pas (encore) vu ce lion, tout en haut de la façade.


Rue Navarin, il y en a deux, de chaque côté d'un portail, s'ignorant l'un l'autre.


Mais rien ne vaut les lions du cloître de la cathédrale, et le souvenir de l'époque où nous les dessinions, Christian, Geneviève et moi, nous réchauffant le bout de nos doigts gelés avec un bon café brûlant, ou au contraire, nous installant côté ombre, pour ne pas cuire dans la fournaise.

Celui-ci est l'emblème de l'opération "Gargouilles", un super projet réalisé conjointement avec les Jeunes Amis du Musée ! Alde a bien fait son chemin pendant ces 10 ans…


Celui-ci, juste au dessus de la salle du chapitre, se chauffe au soleil de midi.

Mais dans quelle tourmente cet autre a t'il perdu la tête, lui qui moisit dans une ombre quasi perpétuelle ?

1 commentaire:

  1. Je parie sur la tourmente du calcaire lorrain qui n'aime pas trop l'ombre et l'humidité, et se fait volontiers la malle dans ces conditions?

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Dis-moi voir ?