Chapelle (sans coq ni clocher) perdue au milieu de rien... située à Housselmont, un lieu-dit près dAllamps (54).
Fraichement et superbement restaurée, c'est aujourd'hui une jolie et sobre salle de réunion. Des panneaux solaires discrètement installés sur le toit fournissent le minimum d'énergie nécessaire aux réunions.
Voici la légende qui explique sa présence, intégralement copiée sur le site d'Allamps qui mérite une visite :
La tradition attribue la fondation de cette chapelle à un seigneur de Vannes et raconte, à ce sujet, une tragique histoire qui semble tenir de la légende. La voici :Ce seigneur avait une fille dont il avait promis la main à un seigneur du pays ; mais, pour des raisons qu’on ne rapporte pas, elle refusait de donner son consentement au mariage projeté par son père. Celui-ci habitué à voir tout plier devant son inflexible volonté, s’inquiétait peu du refus qu’il se promettait de vaincre et, voulant arriver à son but, le jour du mariage avait été fixé. Mais, la veille, la jeune fille s’enfuit du château de Vannes et vint, dit-on, se rendre au lieu où est bâtie la chapelle. Cependant des émissaires l’ont poursuivie et bientôt atteinte, le père lui-même arrive et réclame, avec menaces, l’adhésion de sa fille au mariage qu’il a préparé. La pauvre enfant prie son père, elle l’implore ; mais ni ses larmes, ni ses supplications ne peuvent le faire fléchir. Cependant, la courageuse fille résiste énergiquement ; elle puise ses forces dans son désespoir même et dit qu’elle aime mieux mourir que de consentir à une union qu’elle abhorre. On rapporte qu’alors ce père barbare et dénaturé ordonna, sur-le-champ et en sa présence, de mettre à mort son enfant en lui faisant ouvrir les quatre veines.Ainsi aurait péri cette jeune fille, victime d’un acte de despotisme paternel, le plus froidement cruel et le plus inouï.En punition de ce crime, le père dénaturé aurait été condamné, par l’autorité ecclésiastique, à ériger une chapelle expiatoire à l’endroit où cette innocente rendit le dernier soupir, au lieu où elle répandit les dernières gouttes de son sang.Enfin, pour perpétuer le souvenir de ce fait, le sanctuaire aurait été érigé sous le vocable de Notre Dame des Gouttes.
Heure du cliché du cadran solaire : 14 heures 20 précises ...
RépondreSupprimerSelon les propriétés du fichier informatique et à condition que l'horloge de l'appareil photo soit à jour !
C'est quand même plus précis que le cadran solaire et pour le même prix date : 16-05-2012 donc heure d'été ...
:-)
Mon appareil est mis à l'heure "imposée" à chaque changement.
RépondreSupprimerL'avantage des cadrans solaires, c'est qu'ils ne changent pas et restent à l'heure "normale", soit en décalage d'1 ou 2 heures par rapport à nos montres, suivant la saison.
Jolie histoire ! Pour la date on dirait une partie de gravage ancien et une partie refaite ? Bonne journée Mamléa
RépondreSupprimerbonjour à tous
RépondreSupprimeret sur cette jolie histoire, voir aussi l'article d'Etienne Olry de 1867
dans le:
Journal de la Société d'archéologie et du Comité du Musée lorrain (page 103)
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k337487/f103.r=%22notre+dame+des+gouttes%22.langFR
bonne soirée et bon courage à ceux qui ont subi des dégâts après l'orage