vendredi 30 septembre 2011

Qui s'y frotte s'y pique (110)

Tir groupé pour une série de barres de fenêtres et de garde-corps de balcons qui fait que ce billet va prendre des airs de catalogue publicitaire...
Le chardon, présent avec des motifs que l'on retrouve à l'identique ou avec des variantes dans différents endroits de la ville, se décline avec plus ou moins d'élégance et dans différentes tonalités.
On peut les rapprocher des ceux de la rue Félix Faure (69, 70, 72 et 70) et de la rue Blandan (78).
Ils ont été probablement fabriqués dans le même atelier. Je serais curieuse de savoir où et quand !





(Boulevard Charlemagne)


(Avenue Anatole France)






(Rue de Verdun)

(Boulevard du 26ème RI)

Jardins éphémères 2011

Stanislas est descendu dans son jardin où il supervise les plantations.

(Photo prise avec la complicité de Lupa)

mercredi 28 septembre 2011

Coq et clocher (7) - Bruley

Le village pourrait s’appeler "Bruley-les-deux-Églises"...

En haut du village, dans le cimetière, il ne reste plus que le chœur de la vieille église romane (fin du 12ème siècle) dédiée à saint Martin. Pas de croix, pas de coq sur son clocher sobre.





Mais Bruley était riche, car dans l'immédiat après-crise du phylloxéra (1863), le vignoble du Toulois a vendu le fruit de ses vignes pour faire le vin de champagne, où les vignes avaient été presque totalement ruinées.
Saint Martin est partageur !
Grâce à cette richesse, les habitants de Bruley ont voulu une belle et grande église ; ils ont ainsi construit en 1895/97, un peu plu bas que l'autre, une grande église néo-gothique, dédiée elle aussi à Saint Martin, digne de leur foi.
La présence d'une croix de Lorraine n'est pas surprenante à cette époque sur un édifice religieux.

Coq et clocher (6) - Lucey





Église Saint-Étienne début du 18ème siècle.

Vignoble des Côtes de Toul-Entre Bruley et Lucey



Lucey ; au loin, les vignes l’Évêque, parce que les évêques de Toul, ils savaient parfaitement où étaient les meilleures terres, et surtout, les mieux exposées.



Depuis quelques années, il y a diverses tentatives pour bénéficier au mieux de l'ensoleillement et limiter les dégâts des gelées tardives. Les vignes les plus anciennes sont très courtes, elles sont de plus en plus remplacées au profit d'une taille plus haute et des rangées plus espacées.



Contrairement aux apparences, le Toulois ne produit pas de raisins secs !

Les vendanges sont terminées, le dernier cépage, le gamay, a été récolté très rapidement après le 25 septembre. Si les vendanges sont de plus en plus précoces (15 jours d'avance cette année par rapport à l'année dernière) quelques tentatives récentes de vendanges tardives obtiennent un vrai succès. Certes, c'est un produit un peu cher, mais conditionné en petite bouteille ; le vin blanc "vendanges tardives" est un délice !


Bruley, c'était la France et pas l'évêché !

mardi 27 septembre 2011

Qui s'y frotte s'y pique (109)

Chardon, version comestible. Vitrine Lefèvre-Lemoine, place Thiers

Dzień dobry (7)

Gare de Metz

(Sur le sol de Metz, un fléchage original signale les principaux monuments de la ville)

(Vue d'ensemble montrant non seulement la gare, mais au loin, le célèbre château d'eau qui était destiné à alimenter les machines à vapeur et pour lequel la ville cherche une destinée nouvelle. De chaque côté, on voit les lampadaires que je trouve très jolis et les réverbères "tournesol" signés Philippe Stark, ici en position dressée.)

(Les bronzes ont été heureusement préservés, peut-être en aurait-il été autrement s'ils avaient été français ?)

(Les armoiries de Metz au dessus de l'entrée du hall des arrivées)






(Installation saisonnière, qui, malgré les apparences de cette photo, apportent une note végétale devant l'accès au majestueux hall "départ".)

oOo

C'est un endroit qui m'est familier, puisque pendant 3 ans je l'ai fréquenté au quotidien deux fois par jour en période scolaire.
La micheline venant de Batilly nous débarquait sur les quais qui étaient encore abrités par une magnifique verrière, aujourd'hui disparue au profit d'une vilaine dalle en béton destinée à soutenir un parking. Verrière qui aurait été digne d'être peinte par quelque impressionniste (Claude Monet) par ailleurs tombé sous le charme de la gare Saint-Lazare.
À 7 heures et quart, plusieurs trains crachaient leur cargaison de passagers, travailleurs moroses et lycéens encore endormis, zombis s'engouffrant dans l'escalier qui les avalait, avant de défiler d'un pas pressé dans le grand couloir sombre menant à la sortie. Passage obligé au contrôle des cartes de transport, puis traversée du hall des arrivées ; se retrouver ensuite tout engourdi dans le froid du petit matin sous les arbres de la place de la gare. La gare vomissait ainsi ses nombreux usagers dont la foule se dispersait rapidement chacun vers son lieu de travail, à pied ou via un autre transport en commun.
Le soir, je traversais une partie de la ville impériale et, arrivée devant le grand édifice, jetais juste un regard à la pendule qui, heureusement avançait de quelques minutes. La place alors pavée, était encombrée de voitures, de bus, de piétons pressés qui traversaient au plus court en dépit de toute règle de sécurité.
Dans le majestueux hall des arrivées, j'ai souvent dépensé mon maigre argent de poche à acheter au tentant tourniquet de la boutique "presse", le livre de poche trop vite lu, destiné à m'occuper pendant la demi-heure du trajet de retour.
Le samedi midi, je n'avais pas le temps de m'attarder et il m'est arrivé de voir le cul de la micheline au bout de l'étonnant quai n°1. Je devais alors trainer quelques heures dans Metz dans l'attente du bus qui partait de la place Coislin où la gare routière était toute nouvellement installée.

L'imposante gare était pour moi un passage obligé, pas vraiment admiré, pas vraiment connu. A cette époque où elle n'était pas inscrite aux monuments historiques, elle était assez mal aimée des Messins qui y voyaient encore, moins d'un siècle plus tard, un signe trop ostentatoire de l'annexion germanique, image dont la ville aurait aimé se défaire. Un groupe de lycéennes allemandes, visitant la ville avec leurs hôtes germanistes de mon lycée, s'était exclamé :
- Comme c'est moche !
Ce à quoi les jeunes françaises avaient rétorqué, sourire au coin des lèvres :
- Mais ce sont les Allemands qui l'ont construite !

Et toc !

Aujourd'hui, les Messins semblent s'être réconciliés avec leur gare, certes massive dans son style néo-roman, comme avec le quartier impérial alentour, poste centrale comprise. Malgré quelques modernisations plus ou moins heureuses, notamment de la salle des pas perdus entre les halls "arrivées" et "départs", la disparition de son restaurant transformé en librairie et l'aménagement un peu froid du parvis, ce monument est un des points phare de Metz digne de voir son image réhabilitée.

En attendant l'heure du TGV, quelques instants à la brasserie ABC, sous l'hôtel "Alérion", parce que Metz, malgré la naïveté du blason au fronton des arrivées, c'est bel et bien en Lorraine.

lundi 26 septembre 2011

Qui s'y frotte s'y pique (108)

Façade de la gare de Metz (Merci François).



Étonnant blason façon blason lorrain avec 3 alérions fantaisistes dans la diagonale, un chardon (emblème de Nancy ducale) dans la partie supérieure droite et du gui, (symbole d'immortalité) dans la partie inférieure gauche.
Un blason analogue orne l'ancienne gare place du roi Georges, mais avec 3 couronnes à la place des alérions.

Blasons étonnants, quand on sait que ces deux gares de Metz ont été construites pendant l'annexion allemande, l'une en 1878, l'autre entre 1905 et 1908.

Mais on apprend sur le merveilleux site "Metz en miroir du temps" que ce blason pseudo lorrain remplace l'aigle impérial originel, ainsi que toute l'histoire des gares de Metz.

vendredi 23 septembre 2011

Appalloosa

"L'appaloosa est une race de cheval de selle originaire du Nord-Ouest des États-Unis. Issue des montures perdues par les colons européens, elle est sélectionnée traditionnellement par les Indiens Nez-Percés (Nimíipuu) établis près de la rivière Palouse. La grande particularité de ces chevaux est d'avoir très souvent une robe tachetée, entre autres caractéristiques physiques étonnantes."
Source : wikipedia


Le cheval n'est sans doute pas mon animal favori, mais quand un ami aime ceux de la race appalloosa (prononcer "apalouse"), rêve d'en posséder un ou deux, et que ça fait du bien à son moral d'en voir de près, alors, on va voir les chevaux appaloosa à Trondes, chez monsieur Christian Mercier qui en a quelques uns à vendre parmi la soixantaine de son troupeau dispersé dans plusieurs prairies où ils vivent 12 mois sur 12.

L'animal est superbe sous ses robes différentes. Peu sauvage, il s'offre volontiers à nos caresses.














Je n'y connaissais rien en chevaux, encore moins en appallosa, mais depuis, je constate qu'il y a beaucoup de chevaux aux environs de Toul et que parmi eux, l'appaloosa n'est pas rare.

Ce dernier était parqué avec un compère non loin de Villey Saint-Étienne.