Les forêts sont parfois traversées par des routes et les alentours d'éventuels parkings y sont de véritables cloaques ! Les routes forestières, généralement rectilignes, bien que souvent réservées aux ayants droit et fermées par des barrières, permettent d'y pénétrer. Elles ont souvent de bien jolis noms et dans les forêts prestigieuses, convergent en étoiles vers des carrefours également dotés de chouettes noms ! Quand elles ne sont pas goudronnées, mais empierrées, ce sont des "tranchées" ; les sommières sont moins carrossables.
Pour s'y promener, rien de tels que les chemins qui serpentent en tenant compte de la topographie. Gare aux ornières laissées pas le débardage ! Des chemins d'exploitation permettent le débardage au sein des parcelles, n'ont aucun caractère pérenne et ne sont pas cartographiés.
Les animaux sauvages empruntent souvent les mêmes passages, laissant une "coulée", propice à l'installation des collets de Raboliot.
Les forêts sont découpées en parcelles numérotées, les lignes sont les séparations entre deux parcelles, souvent rectilignes en terrain plat. Les numéros des parcelles étaient autrefois gravés sur des bornes placées à chaque bout et au milieu. Obstacles aux passages des engins d'exploitation, elles sont remplacées par des affichettes, clouées sur les arbres à chaque angle des parcelles, mais bien souvent, les numéros des parcelles sont tout simplement peints sur les arbres… parfois, on voit les deux.
La limite entre deux communes est généralement matérialisée en forêt par un fossé avec une borne à chaque angle… quand celle-ci existe encore ! On peut encore trouver en forêt de vieilles bornes marquant la limite entre le duché de Lorraine et l'Évêché de Toul. Les territoires militaires (forêt, forts…) sont balisés par des bornes octogonales, portant ou non sur le dessus la matérialisation du tracé de la "frontière".
Des layons parallèles sont parfois dégagés dans les parcelles touffues pour en faciliter l'accès et l'entretien.
Bon, tout ça, pour le promeneur, c'est surtout des chemins, des arbres, du muguet et des champignons !
Pour s'y promener, rien de tels que les chemins qui serpentent en tenant compte de la topographie. Gare aux ornières laissées pas le débardage ! Des chemins d'exploitation permettent le débardage au sein des parcelles, n'ont aucun caractère pérenne et ne sont pas cartographiés.
Les animaux sauvages empruntent souvent les mêmes passages, laissant une "coulée", propice à l'installation des collets de Raboliot.
Les forêts sont découpées en parcelles numérotées, les lignes sont les séparations entre deux parcelles, souvent rectilignes en terrain plat. Les numéros des parcelles étaient autrefois gravés sur des bornes placées à chaque bout et au milieu. Obstacles aux passages des engins d'exploitation, elles sont remplacées par des affichettes, clouées sur les arbres à chaque angle des parcelles, mais bien souvent, les numéros des parcelles sont tout simplement peints sur les arbres… parfois, on voit les deux.
La limite entre deux communes est généralement matérialisée en forêt par un fossé avec une borne à chaque angle… quand celle-ci existe encore ! On peut encore trouver en forêt de vieilles bornes marquant la limite entre le duché de Lorraine et l'Évêché de Toul. Les territoires militaires (forêt, forts…) sont balisés par des bornes octogonales, portant ou non sur le dessus la matérialisation du tracé de la "frontière".
Des layons parallèles sont parfois dégagés dans les parcelles touffues pour en faciliter l'accès et l'entretien.
Bon, tout ça, pour le promeneur, c'est surtout des chemins, des arbres, du muguet et des champignons !
Bois de Bicqueley : croisement des tranchées de la Deuille et du Taillet
Chemin en forêt du Chandlan (celle qui appartient à Pierre-la-Treiche sur le territoire de Chaudeney)
Ligne dans le bois de Bicqueley, avec pancarte limitant la zone de sécurité pour prévenir des tirs militaires.
Layon dans une parcelle
Fossé et borne limitant le bois de Chaudeney de la forêt de Pierre-la-Treiche
Borne délimitant une zone militaire
...associée ici à des bornes parcellaires
Borne datée avec crosse épiscopale
Un agent technique (on ne l'appelle plus "garde" depuis des lustres !) gère un "triage" constitué de plusieurs parcelles, voire de plusieurs "séries". Son supérieur est un chef de district… lui-même sous la direction d'un ingénieur formé à l'école des Barres, dans le Loiret.
Les centres de gestion de l'ONF sont dirigés par des ingénieurs issus de l'ENGREF (l'école se situe rue Girardet à Nancy). Ils dépendent d'une direction territoriale, celle de Lorraine se trouve aussi rue Girardet à Nancy. Le régime forestier est différent en Alsace-Moselle … conséquence de l'annexion de 1870 à 1918.
Les centres de gestion de l'ONF sont dirigés par des ingénieurs issus de l'ENGREF (l'école se situe rue Girardet à Nancy). Ils dépendent d'une direction territoriale, celle de Lorraine se trouve aussi rue Girardet à Nancy. Le régime forestier est différent en Alsace-Moselle … conséquence de l'annexion de 1870 à 1918.
merci pour la belle ballade
RépondreSupprimerÇa donne des ailes ! ;)
RépondreSupprimer