Ou plutôt, dobry wieczór (bonsoir) !
Je suis heureux de voir que ce soir, ma place est noire... de monde, comme aux grands jours de la saint Nicolas ou, jadis, le 14 juillet pour célébrer... la République. La République, qui a transformé mon palais en mairie. Pffft !
Malgré l'obscurité relative, je distingue à mes pieds des milliers de gens, assis par terre sur le pavé chaud. Et ils accumulent bien la chaleur, mes beaux pavés clairs, avec la météo quasi caniculaire de ces jours ci. Les gens qui sont debout, soit c'est parce qu'ils ne sont pas assez souples pour cela, soient qu'ils refusent ostensiblement de jouer le jeu, cachant mes belles façades aux autres qui osent ou n'osent pas rouspéter !
La foule afflue encore, chassée de la pépinière par la fermeture des grilles... On s'attarde aux terrasses des cafés où trouver une table libre est impossible à cette heure ci ! En ces lieux, pas de pop corn. Les gourmands dégustent des glaces lorraines, vendues en face de moi, suivez la direction de mon doigt.
Hé oui, les gens sont venus de loin comme en témoignent les immatriculations des voitures garées sur la place Carnot exceptionnellement ouverte au stationnement : Mosellans, Vosgiens, Haut-Saônois... et même des Parisiens et des Corses.
Je suis particulièrement fier d'attirer la foule en cette année où la ville nous rebat les oreilles avec la Renaissance !
La vraie Renaissance de Nancy, c'est quand même bien à moi qu'on la doit, et pas à cet enfraisé de Charles III que je vois chaque soir s'agiter sur la façade de mon palais sur un rythme disco ! Sincèrement, ça me fait tout à la fois rire devant son ridicule et pleurer, moi qui fus le grand défenseur des arts et des lettres dans cette bonne ville. Non mais !
Je suis heureux de voir que ce soir, ma place est noire... de monde, comme aux grands jours de la saint Nicolas ou, jadis, le 14 juillet pour célébrer... la République. La République, qui a transformé mon palais en mairie. Pffft !
Malgré l'obscurité relative, je distingue à mes pieds des milliers de gens, assis par terre sur le pavé chaud. Et ils accumulent bien la chaleur, mes beaux pavés clairs, avec la météo quasi caniculaire de ces jours ci. Les gens qui sont debout, soit c'est parce qu'ils ne sont pas assez souples pour cela, soient qu'ils refusent ostensiblement de jouer le jeu, cachant mes belles façades aux autres qui osent ou n'osent pas rouspéter !
La foule afflue encore, chassée de la pépinière par la fermeture des grilles... On s'attarde aux terrasses des cafés où trouver une table libre est impossible à cette heure ci ! En ces lieux, pas de pop corn. Les gourmands dégustent des glaces lorraines, vendues en face de moi, suivez la direction de mon doigt.
Hé oui, les gens sont venus de loin comme en témoignent les immatriculations des voitures garées sur la place Carnot exceptionnellement ouverte au stationnement : Mosellans, Vosgiens, Haut-Saônois... et même des Parisiens et des Corses.
Je suis particulièrement fier d'attirer la foule en cette année où la ville nous rebat les oreilles avec la Renaissance !
La vraie Renaissance de Nancy, c'est quand même bien à moi qu'on la doit, et pas à cet enfraisé de Charles III que je vois chaque soir s'agiter sur la façade de mon palais sur un rythme disco ! Sincèrement, ça me fait tout à la fois rire devant son ridicule et pleurer, moi qui fus le grand défenseur des arts et des lettres dans cette bonne ville. Non mais !
Belle histoire.
RépondreSupprimerLe son et lumière de la place Stan, je crois bien ne l'avoir jamais vu autrement que dans les photos des autres... Oups quel mauvais Lorrain!
Nancy Renaissance, soit j'ai loupé un truc, soit je ne suis pas réceptif, avez-vous vu qq chose de vraiment sympa cette année?
Et je ne parle pas des couloirs de bus de 6m de large qui ne vont surement pas aider à la renaissance de la fluidité automobile....
Merci du partage et bonne semaine
La Renaissance... heu... à Nancy ... bah, heu...
RépondreSupprimerUn beau coup de pub du duc actuel pour finir en beauté avant son abdication ? Et son nom le jour où on rebaptisera la place Charles III.
Hi, hi !