L'écrivain Richard Millet a accompagné Nicolas Sarkozy à Domrémy-la-Pucelle (janvier 2012) et cite ces lieux.
A la mairie de Vaucouleurs, d'où Jeanne d'Arc est partie pour Chinon, le président s'entretient avec quelques spécialistes de la Pucelle devant des collégiens silencieux. Il parle assis, face à des historiens, sous l'immense tableau pompier représentant Jeanne d'Arc en armure, d'abord assez bas, puis plus fort, comparant Jeanne et Du Guesclin, insistant sur le "mystère" de cette jeune fille, sur la question de la transcendance, de la vie après la mort, sur le rôle central de sa passion et de sa mort dans l'Histoire nationale. Il évoque Benoît XVI à propos de la prétention des dirigeants à l'infaillibilité : "Mon infaillibilité est extrêmement codifiée", lui a dit le Saint-Père. Je songe surtout à l'irrémédiable, aux Fonderies de Vaucouleurs fermées, tout comme ce Café de l'Industrie abandonné, avec tant d'autres commerces : quel Simenon évoquera cette interminable agonie provinciale ?
C’est dans la fonderie de Tusey (M. Muel) que furent coulées les fontaines monumentales, colonnes rostrales et candélabres de la place de la Concorde à Paris ainsi que les fontaines de Reims, d'Aix et de Chaumont , les groupes décoratifs de la résidence royale de Laeken et de la gare du Midi, à Bruxelles la Jeanne d'Arc d'Albi, la Vierge de Sion, la colonne commémorative de Laon,… ("le magasin pittoresque" 1838 et 1911) toutes choses dont nous sommes fiers encore aujourd'hui
J'aurai l'occasion de reparler de ma visite à Vaucouleurs de ce samedi. Quant à Sarko... pffft... j'y suis venue le même jour que lui, tout à fait par hasard, un certain jour de février. Heureusement, je n'ai croisé que son escorte à "cheval"... http://vuparmam.blogspot.fr/2012/01/vaucouleurs-dans-les-pas-de-jehanne.html
Superbe le café de l'Industrie !
RépondreSupprimerL'écrivain Richard Millet a accompagné Nicolas Sarkozy à Domrémy-la-Pucelle (janvier 2012) et cite ces lieux.
RépondreSupprimerA la mairie de Vaucouleurs, d'où Jeanne d'Arc est partie pour Chinon, le président s'entretient avec quelques spécialistes de la Pucelle devant des collégiens silencieux. Il parle assis, face à des historiens, sous l'immense tableau pompier représentant Jeanne d'Arc en armure, d'abord assez bas, puis plus fort, comparant Jeanne et Du Guesclin, insistant sur le "mystère" de cette jeune fille, sur la question de la transcendance, de la vie après la mort, sur le rôle central de sa passion et de sa mort dans l'Histoire nationale. Il évoque Benoît XVI à propos de la prétention des dirigeants à l'infaillibilité : "Mon infaillibilité est extrêmement codifiée", lui a dit le Saint-Père.
Je songe surtout à l'irrémédiable, aux Fonderies de Vaucouleurs fermées, tout comme ce Café de l'Industrie abandonné, avec tant d'autres commerces : quel Simenon évoquera cette interminable agonie provinciale ?
les belles réalisations de cette entreprise:
RépondreSupprimerC’est dans la fonderie de Tusey (M. Muel) que
furent coulées les fontaines monumentales, colonnes
rostrales et candélabres de la place de la Concorde
à Paris ainsi que les fontaines de Reims, d'Aix et de Chaumont
, les groupes décoratifs de la résidence royale
de Laeken et de la gare du Midi, à Bruxelles la
Jeanne d'Arc d'Albi, la Vierge de Sion, la colonne
commémorative de Laon,…
("le magasin pittoresque" 1838 et 1911)
toutes choses dont nous sommes fiers encore aujourd'hui
J'aurai l'occasion de reparler de ma visite à Vaucouleurs de ce samedi. Quant à Sarko... pffft... j'y suis venue le même jour que lui, tout à fait par hasard, un certain jour de février. Heureusement, je n'ai croisé que son escorte à "cheval"...
RépondreSupprimerhttp://vuparmam.blogspot.fr/2012/01/vaucouleurs-dans-les-pas-de-jehanne.html
Le tableau à la mairie, je le trouve très beau.
Ces photos sont très nostalgiques.
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