samedi 14 mai 2011

Écrouves (54) : "Passant, souviens-toi !"

Toul a le "privilège" d'héberger deux prisons : Ney et Ecrouves.
Le centre de détention d'Écrouves était à l' origine une caserne construite en 1913.
Entre autres affectations, les bâtiments ont servi de camps de transit vers les camps de la mort pendant l'occupation. Bien évidemment, la plupart des prisonniers, majoritairement des juifs de la grande rafle de Nancy et Toul, n'en revinrent jamais. Parmi eux le grand rabbin Haguenauer a donné son nom à la synagogue de Nancy.



PASSANT, N'OUBLIE JAMAIS QUE D'ICI
ENTRE 1942 ET 1944,
2000 INNOCENTS SONT PARTIS
VERS LES CAMPS DE LA MORT NAZIS.




On doit ce monument en hommage à tous les déportés, juifs, politiques, résistants à Francis Michel alors qu'il était maire d'Écrouves. Il se trouve devant la prison, au croisement de la D400 et de la route de Pagney-derrière-Barine. Le personnage écorché a été réalisé par Jean-Claude Durand qui a fait couler le bronze par la fonderie des cyclopes, à Libourne.

(Photos du 5 mars 2011)

2 commentaires:

  1. Bien ton article. Il y manque que cette prison a servi avant la guerre,lorsque la France avait des contrats d'immigration avec beaucoup de pays et surtout la Pologne, à stocker les immigrés en attendant que les employeurs viennent les choisir sur pied ! cette immigration volontaire a commencé à Ecrouves vers 1906 mais surtout à partir de 1920. De nombreux Polonais sont venus travailler à Foug, à l'usine des Fonderies (2806 entre 1906 et 1937) et dans les fermes faouines.Bon dimanche et à bientôt

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  2. J'ai bien dit "entre autres affectations", le but de mon billet étant surtout de rendre hommage aux déportés et à mes 2 amis qui ont fait ce monument.
    Merci pour ces compléments concernant les Faouins.

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