C'est aussi le souvenir d'un petit vin qui égaya et égara mon papa en 1936 alors que trouffion à Morhange, il avait rendu visite à une de ses cousines. Le petit vin de Vic existe toujours, en attente du label AOC vin de Moselle.
Située à plus d'une heure de chez moi (c'est qu'il faut traverser tout Nancy !), Vic ne m'a guère vue dans ses rues, sinon pour quelque exposition au musée, à l'abbaye ou dans la si jolie maison de la monnaie. J'ai aussi visité son cimetière pour de vaines recherches généalogiques qui avaient en fait leurs racines à plusieurs centaines de kilomètres de la Lorraine : la guerre de 1870 ayant germanisé la bourgade désormais mosellane, mon ancêtre direct quitta définitivement la région où j'ai très probablement encore de lointains et ignorés cousins.
La cité, aujourd'hui délaissée, a perdu ses richesses salines et religieuses.
Redevenue très rurale.
Ses beautés architecturales auraient besoin d'un sérieux coup de chiffon pour retrouver quelque lustre et un attrait mérité.
Vic-sur-Seille était ce samedi l'objet de la "randonnée urbaine" guidée par Anthony Koenig… merci à lui pour cette journée captivante et son enthousiasme communicatif !
J'ai pris quelques photos plus représentatives de l'ambiance locale que de la richesse patrimoniale.
Le meilleur : l'Hôtel de la Monnaie, abrite l'office du tourisme. Minou-blanc pas sauvage est chargé de l'accueil du public.


Et le pire : cette magnifique bâtisse héberge la poste dans son aile gauche et un médecin dans son aile droite.












Merci pour ce beau témoignage qui résume si parfaitement la journée!
RépondreSupprimermes premiers fonds de culottes ont été usés sur ces vieilles pierres ... souvenirs ...........
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