Rue Haute

Comme tout bon village, Pierre-la-Treiche à sa Grande-rue et sa rue Haute… Quelques rues ont des noms plus originaux ou spécifiques : la rue de Sexey, la rue du Château, la rue de l'imprimerie, la rue sous les roches, la rue du Faubourg et la rue du Val, cette derrière accueillant environ 1/3 des maisons du village.
Et c'est tout si on fait abstraction de l'unique place : la place de l'abbé Guyot et de quelques écarts : Sainte Reine, La Rochotte, l'écluse 52. Je passerai sous silence les chalets, qui, telles les paillotes corses, ne devraient pas exister, au-dessus du cimetière ou dans la vallée de l'Arot et je n'oublierai pas de citer la "rue" de l'étang qui n'est qu'un chemin de terre en impasse sur la ballastière.

Le tour du village est ainsi bouclé.

(Le haut de la rue Haute, derrière l'église)
La rue Haute est assez particulière en ce sens qu'il y a la partie "basse" de la rue Haute, et la partie "haute" de la rue Haute, séparées l'une de l'autre par l'église…
Quelqu'un suit encore ?
Sachant qu'une seule maison porte un numéro pair, que certaines maisons n'existent plus et que d'autres se sont construites sur d'anciens jardins, et sachant que la numérotation n'a pas été réactualisée, on comprendra (ou pas ?) que les livreurs et les facteurs stagiaires ou nouveaux puissent s'arracher les cheveux !

Clocher version décembre (2)

Et avec un peu de neige.

(20 décembre 2009)

Remarquez que les fils électriques tracent des lignes qui ne sont pas du n'importe quoi : ça, c'est de l'art !

La Moselle est-elle gelée ?

Vu le temps, nous avons préféré chausser nos grosses godasses et enfiler nos jambières plutôt que de prendre la route...
Doudoune, bonnet écharpe et mitaines, nous n'aurons pas froid. Il fait d'ailleurs presque chaud avec – 5°C à côté des -17°C d'hier soir !
Une jolie neige fine et serrée vient se poser sur la neige bien cristalline d'hier… ça crisse sous les pas : j'adore cette musique !



Voilà, la Moselle n'est pas gelée, même si elle porte quelques plaques de glace…





Quant à l'étang, il est tout blanc, mais pas question de s'y aventurer.




De l'autre côté, au pied de La Rochotte, canards colvert, aigrettes blanches, hérons, cygnes, foulques et cormorans ont trouvé refuge sur l'ancien cours de la Moselle, déjà bien figé.

La "morte" de la Rochotte, alimentée par une résurgence (Source Saint-Nicolas), ne gèle jamais...

Poisson-lune ? Oursin ?

Il a neigé : woua, Xé bôôôôôôôhhhhhhhhhhhh !

P'tit Baz'Art 2009

Marché de Noël ? Si on veut, dans la mesure où c'est un événement qui se passe avant Noël et permet d'acheter quelque chose qui ressemble à un cadeau original. Mais pas que…
Installé ces dernières années outre canal, ce regroupement d'artistes à abandonné cette année le (magique) site ALSTOM pour envahir - une fois n'est pas coutume - le centre de tri postal, boulevard Joffre. L'édifice construit par Jean Prouvé dans les années 60 s'offrait une seconde vie, le temps d'un week-end !
Manifestation ici un peu à l'étroit, il faut l'avouer. S'il parait que dans l'après-midi de samedi, il a fallu filtrer les entrées, quand nous y sommes passés, en fin d'après-midi, c'était tout à fait abordable.
Avec moins d'exposants que d'habitude : peintres et sculpteurs, (dont Mathieu Esposito et Jean-No…) créateurs de bijoux, de vêtements, de chapeaux, potiers céramistes, illustrateurs, de drôles de petits sacs avec des "poils aux pattes", de la soupe en lieu et place de vin chaud (l'équipe de la fête de la soupe). Le troquet vous mettait la tête à l'envers ! C'était une immense source d'inspiration photo, mais j'en ai fait très peu. Il y a des fois comme cela où on s'en prend plus dans les yeux que dans l'APN.
L'étroitesse des lieux rendait peu accessible le podium réservé aux spectacles, et c'était un des principaux inconvénients par rapport au site habituel. Sinon, même ambiance, même fouillis, même dédale, même fréquentation un peu look "je suis artiste et j'le montre", néanmoins bien sympa.
Bref, un sacré beau Bazar !








L'ancien centre de tri postal :

Coucou (5)

Cet après-midi, rue du Murot

Clocher, version décembre

C'est bientôt l'heure de faire la choupe doit penser notre brave Saint Christophe paroissial !
( Private joke : après les pommes du P*******...)

Les lumières de la ville

Nancy aurait réduit cette année ses dépenses en matière d'éclairage de Noël, mais la facture montage et démontage reste néanmoins étonnamment gargantuesque.
J'ai déjà critiqué les lumières de Noël ici et ici. Mais à Nancy, ça fait rire les gargouilles du palais ducal…

... et si au centre ville elles ont pour but de faire marcher le commerce et de donner un peu de baume au cœur des gens qui croient que décembre est un mois d'hiver gris triste, alors, ainsi soient-elles !


Sous l'Arc Héré, les lumières ont un style disco qui n'a rien a voir avec la Nativité :




Quant à la place Stanislas, elle n'a heureusement été chargée d'aucun éclairage spécifique autre que celui du traditionnel sapin.
Celui-ci, âgé de 50 ans est arrivé mardi dernier de Rupt-sur-Moselle pour pavoiser le temps des fêtes, sur la place. 19 mètres de haut, 8 mètres d'envergure, 4,5 tonnes : une belle stature ! Mais si Nancy essaye de rivaliser avec Strasbourg, ce sapin est très modeste puisque celui de la place Keller (provenant du Donon), âgé d'une centaine d'années, mesure 28 mètres !

Qui qu'il en soit, et quoi qu'on en pense, le sapin de Nancy rayonnera pendant un mois non loin du musée des beaux-arts.


Son "inauguration" et sa mise en lumière ont eu lieu samedi 12 décembre à 18 heures, tandis que les pâtissiers de la ville offraient aux passants de délicieux pains d'épices de leur confection (et croyez moi, il y en avait de bien bons…). Pour faire passer les plus secs, un jus de pommes chaud était offert. Nous lui avons préféré un vin chaud place Maginot, calme à cette heure précédant de peu la fermeture du marché de Noël.

Toul-Cinoche

Avec sa perspective sur la cathédrale et sur l'ancien évêché, la rue de Rigny est une des plus belles rues de Toul. Il y a quelques bâtisses remarquables, comme celle occupée par l'école de la Sainte Famille, (riche de 1000 ans d'histoire), les vestiges de l'église Sainte Geneviève (dont il ne reste qu'une seule fenêtre !) et quelques mystères comme l'éventuel souterrain secret qui passerait sous la rue, reliant l'école à la cathédrale !

Pourquoi diable le cinéma y est-il si horrible ?

Il y avait ici dans les temps jadis un bureau de poste qui avait une cour sur le devant.


L'acquisition de plusieurs bâtiments de ce secteur par la paroisse a vu la "modernisation" des locaux en une salle et un cinéma paroissiaux. Le Ciné-Clair, racheté par la ville a subi une nouvelle "modernisation"… dont ma photo montre le résultat : un machin gris, hideux, cachant une ancienne maison avec un toit de tuiles rouges. Heureusement que la façade est en retrait de la rue et qu'un arbre en dissimule partiellement la vue.

Comment se fait-il qu'une telle façade ait pu être rénovée de cette manière hideuse, à deux pas de la cathédrale, quand on connait les contraintes imposées par les monuments historiques ? Je donnerai pour exemple la présence de la grotte Sainte Reine à Pierre-la-Treiche, qui contraint les premières maisons du village (en venant de Sexey-aux-Forges) à avoir un certain type de matériau pour couvrir leurs toits, un certain type de matériaux et de couleurs pour leurs volets, alors qu'on ne voit pas les deux, grottes et maisons, en même temps ?

Sinon, le ciné à Toul, (Ciné-Clair est devenu "Citéa") c'est sept séances pour deux films, le week-end. Un projeté le vendredi soir, le samedi et le dimanche en fin d'après-midi et le soir, et un autre, plus destiné à la jeunesse, le samedi et le dimanche après-midi. La préférence est aux films grand public et la programmation souvent longtemps après la sortie ; jamais en VO. Tout cela fait que j'y vais plutôt rarement ! Pendant les vacances, il y a parfois des films pour enfants et dans l'année, trois ou quatre films- conférences intéressants, sur de s voyages lointains… qui, comble de malchance, tombent souvent un jour où j'ai autre chose d'incontournable.

J'y étais vendredi pour "LE COИCERT". Nous étions une petite trentaine de spectateurs dans la grande salle aux fauteuils rouges, bien confortables, il faut le reconnaitre.

Toul-city by night

Et comme c'est bientôt Noël, il y a de la lumière et des sapins comme dans les autres villes… enfin il y en a dans le centre ville commerçant, parce que dans les vieilles rues du quartier médiéval, vu qu'il n'y a pas de commerces, il n'y a pas non plus d'étoiles et de zigouigouis bizarres comme ceux de la rue Jeanne d'Arc !







Les sapins, déposés devant chez les commerçants sont bien inutiles… j'ai cru comprendre qu'ils payaient pour cela et certains croient faire de la déco avec trois neuneus de bolduc !




Sinon, pour leurs devantures, il y en a qui ne lésinent pas. J'aimerais bien savoir si ça leur apporte plus de clients qu'à leurs voisins plus modestes ... genre pompes funèbres !


(Cette boule rouge, c'est bien chez Leclerc - articles funéraires, place de la République ! Il y avait même un sapin…noir ! Ça sent-y bon le sapin, ce truc ?)



Ces trois-là, ils m'ont tout simplement fait de l'œil, au coin de la place Ronde... j'aime bien, les "coins" de la place Ronde... et les regards en coin dans les vitrines !

Toul-station by night

De moins en moins de trains s'y arrêtent et les vendredis soirs ne voient plus les hordes de trouffions chargés de leurs sacs "polochon" se ruer vers la gare de Toul pour leur permission du week-end, vu qu'il n'y a plus non plus de trouffions.
Mais c'est beau, une gare la nuit !




Le passage souterrain qui permet de gagner quelques précieuses minutes a tout d'un couloir de métro. Quant à son odeur, elle ne se voit heureusement pas sur les photos… Récemment, les pompiers ont été contraints d'y faire un méga nettoyage qui n'était pas programmé dans leurs exercices d'entrainement !



Il y avait une jeune peintre qui en avait fait de magnifiques tableaux... mais je ne sais plus son nom !

Jésuite or not jésuite ?

Pour surenchérir sur le message de Dadu au sujet du joyeux personnage de sa photo… et parce que j'ai enfin retrouvé mon indien dans la ville ! Je ne sais pas pourquoi j'avais attribué cette photo à Saint Sigisbert … le pauvre saint du 7ème siècle qui lui n'avait rien à voir avec l'Amérique !

Cet homme est un jésuite, puisque le GEC est une institution jésuite. Il en a d'ailleurs bien le sourire avenant !

La solution sur son identité est donnée par un lecteur de Dadu ! Zavéka...

Elle se mire... dans la glace !

Ben, sauf qu'à la patinoire de Toul (ancienne salle du manège), la piste est un revêtement synthétique !

Poupées, baigneurs et nounours

Bientôt Noël et la ruée vers les magasins pour trouver un cadeau a déjà commencé… C'est donc aussi la saison des poupées, des baigneurs et des nounours. On peut en acheter, version made in China, barbiforme, consommateur de piles… Il y a des grands-mères qui en fabriquent avec amour.
Moi, j'en fais une petite collection en photos, glanées au hasard des brocantes et des vitrines…









Brocante 1900 au Parc Saint Marie - Nancy (28 juin 2009)

Brocante à Lucey (10 mai 2009)

Vitrine à Nancy (31 octobre 2009)

Celui-ci, c'est Gudule, adopté dans une jolie boutique spécialisée du Marais...

Au centre, Georges, baigneur Petitcollin, fabricant de baigneurs à Etain, dans la Meuse, depuis 1860. J'ai habité à quelques tours de pédales de l'usine...

Hommage de la poste.