Le week-end est dédié aux jardins. Ça vaut bien la journée de la femme ou de toute autre chose ! Une chance inouïe : il fait un soleil resplendissant.
C'est l'occasion ou jamais de rendre visite (plusieurs fois remise au lendemain) à Valérie et Jean-Paul Herberth à Saint Mihiel.
Leur maison est la dernière de la jolie cité Sammielloise sur la petite route qui mène à Woinville par la forêt. Pas besoin de pousser la grille, c'est ouvert.
Un joli fouillis s'offre à notre vue, mais en fait, c'est plus organisé qu'il n'y parait à première vue. Potager, verger, un coin pour les simples, un coin pour le farniente... Des fleurs un peu partout cultivées ou sauvages, ces dernières soigneusement épargnées par la tondeuse qui a tracé des cheminements autour de pommiers et groseilliers.
Bien que ne l'ayant jamais vue, je reconnais sans peine l'hôtesse près du poulailler ou deux poules rousses et un coq picorent une herbe fraiche. Occupée à présenter les lieux aux visiteurs, Val est souriante et joviale. Tout près d'elle, un chien noir dort au pied de la maison des insectes. Un autre tout aussi noir nous suit en quête d'un câlin. Jean-Paul, visage dissimulé derrière une opulente barbe, coiffé d'un chapeau que ne renierait Jacquou le Croquant, présente les herbes aromatiques dans un recoin du jardin où il présente quelques unes de ses photos.
Des gens sillonnent les allées, par petit groupes, allant et venant à leur guise. Il y a également 3 ou 4 créateurs qui font des démonstrations de travail du bois, découpage de zinc, forge. La cloche du forgeron est installée en soirée, baptisée "Campanule", dans une pseudo cérémonie improvisée et bon enfant.
C'est l'occasion ou jamais de rendre visite (plusieurs fois remise au lendemain) à Valérie et Jean-Paul Herberth à Saint Mihiel.
Leur maison est la dernière de la jolie cité Sammielloise sur la petite route qui mène à Woinville par la forêt. Pas besoin de pousser la grille, c'est ouvert.
Un joli fouillis s'offre à notre vue, mais en fait, c'est plus organisé qu'il n'y parait à première vue. Potager, verger, un coin pour les simples, un coin pour le farniente... Des fleurs un peu partout cultivées ou sauvages, ces dernières soigneusement épargnées par la tondeuse qui a tracé des cheminements autour de pommiers et groseilliers.
Bien que ne l'ayant jamais vue, je reconnais sans peine l'hôtesse près du poulailler ou deux poules rousses et un coq picorent une herbe fraiche. Occupée à présenter les lieux aux visiteurs, Val est souriante et joviale. Tout près d'elle, un chien noir dort au pied de la maison des insectes. Un autre tout aussi noir nous suit en quête d'un câlin. Jean-Paul, visage dissimulé derrière une opulente barbe, coiffé d'un chapeau que ne renierait Jacquou le Croquant, présente les herbes aromatiques dans un recoin du jardin où il présente quelques unes de ses photos.
Des gens sillonnent les allées, par petit groupes, allant et venant à leur guise. Il y a également 3 ou 4 créateurs qui font des démonstrations de travail du bois, découpage de zinc, forge. La cloche du forgeron est installée en soirée, baptisée "Campanule", dans une pseudo cérémonie improvisée et bon enfant.
(Quelques mosaïques de Valérie)
Valérie est ainsi devenue une amie un peu moins virtuelle...
Le jardin de Valérie et Jean-Paul
Je me demande pourquoi depuis je chantonne cette chanson (paroles et musique de Michel Schwingrouber) :
Il est un jardin dans un cœur oublié
La fleur du pommier au soleil a perlé
L'oiseau dans le nid, a posé un secret
Le cœur s'est ouvert le jardin s'éveillait.
Et le temps d'une fleur, un instant de bonheur
Est venu dans mon cœur mais la vie s'étire
Et le temps d'une fleur, un instant de bonheur
Ainsi va le chemin de vie.
Il est un jardin dans un cœur oublié
Et l'arbre a plié sous le poids du fruitier
Du nid le secret de la vie révélé
Le cœur a souri au bonheur éclaté.
Il est un jardin dans un cœur oublié
Le fruit a chuté, le soleil s'est voilé
Couvée envolée, à jamais dispersée
Le cœur a saigné, le jardin s'éteignait.
Il est un jardin dans un cœur oublié
Le bois déjà mort sous le ciel détrempé
La paille du nid, au vent bien clairsemée
Le cœur s'est fermé à jamais oublié.
Vidéo : http://www.dailymotion.com/video/x4kk0u_il-est-un-jardin_music#.Ua2vkJxYnOs
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