Le canal de la Marne au Rhin a été conçu pour les péniches de gabarit Freycinet, soit 300 à 350 tonnes. Il permet d'aller pépère de Vitry le François à Strasbourg... Entre le Champagne et le Gewurztraminer, on avait à l'origine dans les 18 jours pour cuver l'un avant de s'attaquer à l'autre.
Pour descendre des Vosges sur l'Alsace (45 m) au sud de Sarrebourg, ou, inversement, pour monter en Lorraine, il fallait franchir 17 écluses. Cela prenait 7 à 13 heures.
À la fin des années 60, on imagina, de remplacer ces 17 écluses par une sorte d'ascenseur qui permettrait de franchir le dénivelé en déplaçant la péniche avec sa baignoire. Le gain de temps n'est pas négligeable puisqu'il faut un peu plus de 4 minutes pour monter ou descendre, et l'économie d'eau qui faisait parfois défaut, est non moins substantielle.
Hélas, quand la structure fut terminée en 1969, la navigation de commerce avait considérablement diminué et actuellement, il n'y passe plus guère que 2 péniches par semaines. On a donc construit un seul bac au lieu des 2 prévus.
En revanche, la navigation de plaisance a considérablement augmenté et la transition entre la tourte au gris de Toul lors d'une étape au Port de France et la choucroute au Riesling est désormais beaucoup plus courte pour les touristes, beaucoup d'Allemands et de Belges, qui fréquentent avec amour ce gentil canal.
Pour descendre des Vosges sur l'Alsace (45 m) au sud de Sarrebourg, ou, inversement, pour monter en Lorraine, il fallait franchir 17 écluses. Cela prenait 7 à 13 heures.
À la fin des années 60, on imagina, de remplacer ces 17 écluses par une sorte d'ascenseur qui permettrait de franchir le dénivelé en déplaçant la péniche avec sa baignoire. Le gain de temps n'est pas négligeable puisqu'il faut un peu plus de 4 minutes pour monter ou descendre, et l'économie d'eau qui faisait parfois défaut, est non moins substantielle.
Hélas, quand la structure fut terminée en 1969, la navigation de commerce avait considérablement diminué et actuellement, il n'y passe plus guère que 2 péniches par semaines. On a donc construit un seul bac au lieu des 2 prévus.
En revanche, la navigation de plaisance a considérablement augmenté et la transition entre la tourte au gris de Toul lors d'une étape au Port de France et la choucroute au Riesling est désormais beaucoup plus courte pour les touristes, beaucoup d'Allemands et de Belges, qui fréquentent avec amour ce gentil canal.
Vu d'en haut. Les 3 bateaux barbotant dans leur baignoire vont pouvoir sortir de celle-ci et accéder à la partie inférieure du canal dès que la porte aval se sera ouverte..
Vu d'en bas. Le bac en cours de traversée.
On entrevoit en haut à droite l'emplacement qui avait été prévu pour le second bac.
Les 2 impressionnants contrepoids de béton.
Deux bateaux promenades embarquent les visiteurs pour une petite balade...
...qui nous conduit dans un paysage superbe au pied de falaises de grès vosgien jusqu'à l'ancienne écluse 17, la plus basse.
Salle des machines. Le moteur est tout petit, mais les "annexes" sont plus impressionnantes. (Démultiplicateurs, frein)
En savoir plus :
Sur le canal de la Marne au Rhin : http://claude.fourcaulx.free.fr/mon_hist/canal/canal.htm
Sur le principe du plan incliné d'Artzviller : http://www.aparzviller.org/apa_nt/nav/pi/princ/princ.htm
Le site du plan incliné : http://www.plan-incline.com/
Belles photos ! Bel endroit aussi? J'ai eu l'occasion une fois d'aller faire un tour là-bas. Ce jour-là ma fille s'était coincée dans le tourniquet qui permet d'accéder au site. Il a fallu l'intervention d'un monsieur qui a usé de toute son énergie pour sortir le tourniquet de son support et délivrer ma fille, qui la veille s'était cruellement brûlée la main contre une "chaudière" (je ne sais pas si on dit alambic ou quoi ...) à bière. A chacune de nos vacances il fallait ainsi s'attendre à des "catastrophes".
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