Il y a encore des bouchers à Toul mais on est loin des 32 qui avaient échoppe en la ville au 17ème siècle.
La rue de la Boucherie est très courte, entre la rue Gouvion Saint Cyr et la rue du Collège. Il y avait les abattoirs jusqu'au 19ème siècle. On y tuait le gros bétail et je présume que l'Ingressin qui passait à ses pieds servait de déversoir. Le poisson y était sans doute bien nourri sinon occis par les polluants rejetés dans cet égout à ciel ouvert. "Toul, ville puante..." !
La rue de la Petite Boucherie longe les anciens remparts gallo-romains du IVème siècle. On y abattait porcs, chèvres et moutons et la corporation des bouchers y était très présente.
Elle débute derrière la collégiale Saint Gengoult où l'on a retrouvé, à la fin des années 1990, une ancienne tour romaine de l'enceinte primitive et se termine place Croix de Füe. Cette rue anciennement très commerçantes, mériterait de redorer son blason. Elle a pourtant été réhabilitée avec un superbe pavage de granite et des lanternes rustiques.
Au n°55, la "maison des têtes" attire le regard
Faute d’avoir trouvé les vestiges ioniques des bâtiments des religieuses du Saint Sacrement de la rue Michâtel, que sait-on des petits bouts de vestiges romains du 60 de la rue de la Petite Boucherie ? on aurait vu en 1870 encore un petit bout de ces murailles dites « sarrazines » (environ 1 m2) dans la cave d’une certaine Mme Claude ( !) qui habitait à cette adresse.
RépondreSupprimerLa maison n'apparait guère remarquable de l'extérieur mais ...
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k33690r/f386.image.r=
et vive Toul, ville dorée (voir ci-dessus)
Actuellement, comme vestiges de l'enceinte gallo-romaine, à l'air libre, il n'y a plus que "le mur romain" dans le passage B (derrière la place ronde) et un gros morceau d'une tour, caché dans une cour d'immeuble de la rue de la petite boucherie juste derrière Saint Gengoult.
RépondreSupprimerAprès, je ne fréquent pas les caves de... Mme Claude !