vendredi 3 août 2018

Marcher dans un oued asséché sous le cagnard d'une fin juillet torride.

Les pierres blanches du lit roulent sous nos pieds et éblouissent nos yeux pâles. La marche est pénible.




La guerba trop tôt vide, la soif se fait sentir. Nous nous demandons si le bosquet à l'horizon est une oasis ou un mirage ?

Au bord de mares croupissantes, vestiges de la dernière pluie, nous avons rencontré des chameaux assoiffés, de dangereux et agressifs insectes et des plantes aux aiguille acérées ! On y a même trouvé de la menthe pour le thé.




Cet "oued" à sec n'est autre que la Meuse qui subit des pertes en aval de Bazoilles-sur-Meuse. Sont lit est à sec en été, pendant une période variable et sur une distance variable suivant les années. Les résurgences, se situent à environ 6 km, des pertes, à proximité de Noncourt, au sud de Neufchâteau (88), voire plus loin.

La zone est classée "ZNIEF" des pertes de la Meuse.
La fleur jaune est une Inule britannique (Inula britannica(, spécifique du secteur, et le papillon, un vulgaire Cuivré commun (Lycaena phlaeas).
Voici à quoi ressemble la Meuse à Bazoilles, avant les pertes, en amont d'une retenue d'eau:

Une idée de la hauteur que peut atteindre le fleuve avec les traces brunes de limon sur cet arbre :


2 commentaires:

Dis-moi voir ?