Non, les vieux cimetières des petits villages lorrains ne sont pas tristes avec leurs jolies tombes sculptées, bien plus artistiques que les machins modernes en granite sombre et lettres dorées. Celui-ci n'échappe pas à la règle avec ses tombes de guingois, placées un peu n'importe comment, ses soldats de 14/18 et ses couronnes de fleurs en faïence.
Pourtant, dans ce cimetière, il y a une chapelle en hommage à Sidonie Collot qui a sa rue un peu plus bas dans le village, et dont la fin tragique fait froid dans le dos !
"Cette chapelle a été bâtie dans le cimetière communal, en 1850, sur l'emplacement de la tombe et à la mémoire de Sidonie Collot qui était sage femme à Amanty.
Sidonie Collot a été assassinée dans la forêt entre Amanty et Vouthon-Bas en février 1849 (le 11), et on lui donne alors le titre de "martyre de la virginité". Un arrêt de la cour d'assises du département de la Meuse, condamnera alors à la peine de mort le nommé Joseph Michoux, journalier, atteint et convaincu de vol, de viol et d'assassinat sur la personne de Sidonie Collot, sage-femme.
La chapelle fut construite avec les fonds issus de la vente de l'oraison funèbre alors prononcée par le chanoine Didelot dans l'église d'Amanty le 7 février 1850."
Source : patrimoine de France, d'après la base Mérimée.
Pourtant, dans ce cimetière, il y a une chapelle en hommage à Sidonie Collot qui a sa rue un peu plus bas dans le village, et dont la fin tragique fait froid dans le dos !
"Cette chapelle a été bâtie dans le cimetière communal, en 1850, sur l'emplacement de la tombe et à la mémoire de Sidonie Collot qui était sage femme à Amanty.
Sidonie Collot a été assassinée dans la forêt entre Amanty et Vouthon-Bas en février 1849 (le 11), et on lui donne alors le titre de "martyre de la virginité". Un arrêt de la cour d'assises du département de la Meuse, condamnera alors à la peine de mort le nommé Joseph Michoux, journalier, atteint et convaincu de vol, de viol et d'assassinat sur la personne de Sidonie Collot, sage-femme.
La chapelle fut construite avec les fonds issus de la vente de l'oraison funèbre alors prononcée par le chanoine Didelot dans l'église d'Amanty le 7 février 1850."
Source : patrimoine de France, d'après la base Mérimée.
C'est toujours très intéressant tes commentaires et tes infos sur les photos qui nous font découvrir notre région. J'en ai profité pour voir sur Google maps où c'était Amanty ! Bonne journée, bises. Bernadette de Meuse
RépondreSupprimerMerci. Il y a plein de petits villages où il fait bon se balader, et dont on découvre ensuite l'histoire, en fouinant sur Internet.
SupprimerMa grand mère vient de m'apprendre l'histoire de cette dame, qui savère être mon ancêtre! C'est touchant de voir cette chapelle, j'espère pouvoir la visiter un jour!
RépondreSupprimerWouah ! Quelle surprise... émouvante !
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