Nous étions chargés portés volontaires pour organiser une balade du 1er mai avec un groupe d'amis. Pourquoi notre choix s'est-il porté si naturellement sur L'étanche ?
... ?
Ils ne connaissaient pas...
Arriver à partir du chemin qui vient de Creuë, via la forêt de La Montagne (bah oui....), offre la plus belle vue qui soit sur le site. Partir donc de Creuë, monter par le vallon bucolique où coule le ruisseau éponyme, emprunter, sur La Montagne, un tronçon d'une ancienne voie romaine avant de plonger sur la vallée où se cache l'abbaye cistercienne dans un écrin de verdure.
Nous avions testé la balade d'une dizaine de kilomètres : 3 heures, arrêts-pipi et photos compris. Pour la visite de l'abbaye, nous avions prévenu du danger. Si nous acceptons de prendre quelques risques pour nous, pas question d'en prendre la responsabilité avec un groupe, même restreint !
Le peu de temps que nous avons passé sur place nous a permis de constater, par le passage de voitures aux immatriculations étrangères à la région et même venues de loin, combien le site n'était pas du tout confidentiel. Faut dire que les témoignages photographiques sont nombreux sur Internet.
Trop ?
J'avoue être partagée entre l'envie de montrer, tant l'endroit est superbe, magique, inspiré dirait Barrès et celle de le préserver du vandalisme, qu'immanquablement tout endroit isolé suscite, en n'en parlant pas.
Des traces de feu très récentes dans l'église, une fenêtre arrachée qui ne l'était pas il y a quinze jours, probablement pas arrachée par le vent... on fait hélas feu de tout bois ! Mais il n'y a plusgrand chose rien à piller, sauf attendre que la façade de l'église s'effondre pour en prélever les pierres sculptées. Ce qui ne saurait tarder... Les vautours sont à l'affut.
Après avoir été victime des Suédois, de la Révolution, de la guerre de 14/18, d'une utilisation agricole et de l'indifférence de propriétaires lointains, l'abbaye ressuscitera t-elle une nouvelle fois, ou son écrin de verdure sera t-il son ultime linceul ?
... ?
Ils ne connaissaient pas...
Arriver à partir du chemin qui vient de Creuë, via la forêt de La Montagne (bah oui....), offre la plus belle vue qui soit sur le site. Partir donc de Creuë, monter par le vallon bucolique où coule le ruisseau éponyme, emprunter, sur La Montagne, un tronçon d'une ancienne voie romaine avant de plonger sur la vallée où se cache l'abbaye cistercienne dans un écrin de verdure.
Nous avions testé la balade d'une dizaine de kilomètres : 3 heures, arrêts-pipi et photos compris. Pour la visite de l'abbaye, nous avions prévenu du danger. Si nous acceptons de prendre quelques risques pour nous, pas question d'en prendre la responsabilité avec un groupe, même restreint !
Le peu de temps que nous avons passé sur place nous a permis de constater, par le passage de voitures aux immatriculations étrangères à la région et même venues de loin, combien le site n'était pas du tout confidentiel. Faut dire que les témoignages photographiques sont nombreux sur Internet.
Trop ?
J'avoue être partagée entre l'envie de montrer, tant l'endroit est superbe, magique, inspiré dirait Barrès et celle de le préserver du vandalisme, qu'immanquablement tout endroit isolé suscite, en n'en parlant pas.
Des traces de feu très récentes dans l'église, une fenêtre arrachée qui ne l'était pas il y a quinze jours, probablement pas arrachée par le vent... on fait hélas feu de tout bois ! Mais il n'y a plus
Après avoir été victime des Suédois, de la Révolution, de la guerre de 14/18, d'une utilisation agricole et de l'indifférence de propriétaires lointains, l'abbaye ressuscitera t-elle une nouvelle fois, ou son écrin de verdure sera t-il son ultime linceul ?
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