samedi 27 février 2010

Nancy : la Médina

Dans la ville neuve de Charles 3, la rue Saint Nicolas, seule rue tortueuse dans un quartier quadrillé à l'équerre, a des airs d'outre-méditerranée bien sympathiques. C'est chaleureux comme là-bas et animé, et moi, j'aime bien !

Le hammam :


Les volets mi-clos pour garder la fraicheur :


Le souk :


Les petites échoppes :


Les couleurs éclatantes au soleil :



Sa place Caïd el Rassou :

(6 février 2010)

vendredi 26 février 2010

La porte !

Un samedi de février…

La journée avait commencé sous un soleil qui pouvait laisser présager une belle journée, mais la pluie et la neige se sont immiscées dans le groupe ! C'est donc sous les parapluies qu'a commencé cette randonnée urbaine ayant pour thème des Portes de Nancy, en suivant les traces des remparts.
Étape par étape, nous avons fait le tour de la ville, de porte en porte...
* Arc Héré,
* Porte de la Craffe,
* Porte de le Citadelle,
* Porte Désilles… et de 4
* Porte Stanislas… et de 5 !
Entre ces deux-là, tes oreilles ont dû siffler, Dadu !

Nous avalons allègrement les kilomètres et ne sentons bientôt plus le froid.
* Porte (fantôme) Saint Jean,
* Porte Saint Nicolas, (pourquoi donc est-ce que je l'ai toujours appelée Porte des Vosges ?)
* Porte Saint Georges,
* Porte Sainte Catherine… et de "9 dont 8" !
Ces portes avaient-elles encore quelques secrets pour moi, elles ne devraient plus en avoir… enfin, en théorie. Le plus étonnant était de marcher sur le tracé de ce qui fut les remparts… laissant la ville (la vieille puis la nouvelle) sur notre gauche ! Découvrant de belles perspectives ouvertes par les rues, et, çà et là, un élément d'architecture méconnu ou vaguement connu qui invite à revenir.

Retour à la case départ, place Stanislas, où le groupe perd quelques pièces.
C'est autour d'un chocolat chaud que se termine cette chaleureuse balade. À l'Hemingway-café, un bar entre Stan' et cathédrale, dont l'ambiance était digne d'un tableau d'Hopper !

Merci à Anthony, guide disponible, passionné et passionnant, merci aussi à Olivier, motivé. Ce fut également l'occasion de mettre des visages sur des noms rencontrés çà et là sur Internet...

Un seul regret : pas facile de faire des photos sous un parapluie. Ma récolte aura donc été plus maigre que je ne l'aurais souhaité !

14 heures :


14 heures 15 :


16 heures :


16 heures 30 :


(Ils ne m'en voudront pas ?)

jeudi 25 février 2010

Le Port de France tout nu

Sous cette photo, j'avais écrit ici :
"Une petite pensée émue pour ces platanes qui vont être victimes lundi des tronçonneuses.
Parait qu'ils penchent.. qu'ils attirent les corneilles... qu'ils sont vieux ! Bref quand on veut abattre son chien, on dit qu'il a la rage !"


(15 février 2010)

La seule journée de lundi aura été fatale à la quinzaine de vieux platanes "enragés" !

Bon, j'avoue honnêtement que dans la dizaine située en surplomb du port, il n'y en avait qu'un qui n'était pas creux ! Dangereux ?


Les riverains vont y gagner en quiétude puisque les corneilles vont devoir aller nicher un peu plus loin et les résidents des HLM vont y gagner en luminosité… puisque même ces cinq là, sains et dans la force de l'âge (*), ont été sacrifiés à leurs désirs.



Ça me fait tout de même quelque chose… et j'attends avec impatience de voir pousser ce qu'on a promis d'y planter.

Un peu plus loin, ceux-là, plus éloignés des habitations, ont été épargnés. (Hep, les corneilles !!!...)
(Photos du 22 février 2010)

(*) Le Platane hybride (Platanus hybrida) est un des arbres qui supporte le mieux la pollution atmosphérique et les tailles sévères, raisons de son emploi comme arbre d'ornement urbain et d'alignement routier.
Sa longévité est de 250 à 300 ans. Compte tenu de la date de creusement du canal de la Marne au Rhin (1830-1853), ceux du port de France ne devaient pas avoir beaucoup plus de 170 ans.

dimanche 21 février 2010

Du beau dans Toul

Je ne voudrais quand même pas laisser mes lecteurs sur une mauvaise impression de Toul ! Car il y a aussi de magnifiques façades sculptées un peu partout dans la ville et même dans les quartiers les moins bien préservés. Voici quelques détails qui ont accroché mon regard et mon objectif récemment, mais il y en a beaucoup d'autres.

Avenue Victor Hugo :


Rue Gambetta :

Ces deux façades sont des traces de l'Art Nouveau à Toul, la seconde image étant un bel immeuble situé intra-muros, l'ancien café-hôtel de la Comédie.


Rue de la République : ensemble Scolaire Jean-Baptiste Vatelot




Rue de la République : La caisse d'Épargne...


... de l'écureuil !

mardi 16 février 2010

Du vieux dans Toul

Rue Sonaire, petite rue étroite et tordue, assez misérable bien que reliant sur une très courte distance la belle rue du Général Gengoult à la plutôt sympathique petite place du Couarail, située au pied de la collégiale Saint Gengoult. (Amusante homonymie entre un général et le Saint patron des maris trompés !).
Études Touloises n°131 y relate une légende de dragon qui n'a rien a envier à la légende du Graoully messin, sauf qu'à Toul, la bestiole fut vaincue par une sainte.


Rue du Murot, refaite à fond cet été… quelques maisons y sont en cours de rénovation.





Rue de la petite Boucherie, sur les cartes postales du début du XXème, elle apparait comme une rue commerçante et animée. Déserte et peu fréquentable maintenant, cette voie assez emblématique des quartiers médiévaux n'arrive pas à se faire une réputation honorable.




Ce qui est étonnant, c'est qu'il y a toujours des maisons en travaux dans ces vieilles rues, sans qu'en fin de compte, elles ne reprennent réellement vie et c'est bien dommage car c'est l'âme de Toul ! C'était la partie laïque de la cité épiscopale séparée de la partie religieuse plus riche par la rue Michâtel.

Les problèmes d'insécurité qui y règnent, principalement de nuit ne sont pas fait pour arranger les choses !
(clichés février 2010 et août 2009))

On a faim !

Le pic Épeiche rôdait depuis le début de l'hiver dans le verger voisin, et puis il s'est aventuré à venir picorer le tronc du cerisier et du mirabellier qui dominent la terrasse.

Hier matin, il s'est invité à la mangeoire pour partager le petit-déjeuner des habitués.


Tels ces deux chardonnerets, parmi les plus beaux invités au festin, en compagnie d'un petit verdier qui nous montre son joli postérieur jaune.

dimanche 14 février 2010

Les lumières de la ville...

Quand j'ai atterri place de la Carrière, la neige était verte.


Sur un banc, un martien invisible attendait son vaisseau spatial… mais je n'ai pas rêvé ! Je l'ai bien entendu chanter à tue-tête "à, à, à la queue leuleu…" avec ses compagnons de beuverie.


Sur la place Stanislas, les lueurs de son vaisseau spatial se reflétaient dans les fontaines gelées, tandis qu'Amphitrite pleurait des larmes de glace couleur de feu.










Moi ? J'avais juste bu qu'une petite mousse belge légère à l'apéro… mais je me demande ce qu'il y avait dans les amuse-bouche qui étaient servis avec !

jeudi 11 février 2010

Profond comme un tombeau ! (Blénod-les-Toul)

Et quel tombeau !
Hugues Hazards, enfant du village de Blénod, fera construire son propre tombeau dans sa grande église Saint Médard. Entre temps, il était devenu Hugues "DES" Hazards, 74ème évêque de Toul.
Voici quelques images de ce monumental bas-relief situé contre le mur dans la partie nord du chœur. Pour les explications, le mieux est d'y faire le déplacement lors d'une visite guidée. Je crois que l'un ou l'autre des membres de l'association ASPACB s'en chargera volontiers. A défaut, Wikipédia fournit quelques explications dans le chapitre dédié à l'évêque.

Le curé du village de Blénod-les-Toul nous en fit il y a quelques années une explication détaillée pendant plus d'une heure et demie lors d'une visite improvisée. Nous en sommes sortis avec l'impression d'avoir assisté à un méga cours de catéchisme !


Le haut :



Le bas :



Bagues aux doigts :



Détail (un personnage de la partie basse) :



La naissance :



La mort :



Transcription de l'épitaphe (mais juste un petit bout) :


Église de Blénod-les-Toul (inside)

Église-halle : les nefs latérales sont de même hauteur et largeur que la nef centrale et communiquent entre elles sur toute leur hauteur.


Omniprésentes sur les vitraux (du moins ceux qui ont résisté à une tempête du début du XXème siècle) et sur les murs, les armes de l'évêque Hugues des Hazards sont constitués d'une "croix blanche sur fond azur, cantonnée de quatre dés".

On trouvera plus de détail sur les vitraux de Blénod-les-Toul sur Études Touloises (article écrit par Vincent Lamarque).









Parmi la statuaire, on retrouve les classiques :

Un grand Crucifix


Une Vierge à l'Enfant (sur fond bleu étoilé)


Une Piéta, maladroite et naïve comme toutes les piétas…
Je m'amuse des napperons bien blancs que les fidèles entretiennent avec amour, les protégeant bien souvent d'un film plastique transparent comme celui de l'autel que j'ai mis dans mon premier post.


Les petits enfants au pied de Saint Nicolas, sortant du baquet du boucher