samedi 27 juin 2009

Quand Toul nous mène en bateau

Sur le canal de la Marne au Rhin, entre les écluses 25 (en amont) et 26 (en aval) le Port de France est un endroit agréable qui peut être aussi bien lieu de repos que siège de festivités pompeuses, comme celles du 14 juillet, ou conviviales, comme la fête de la musique.
Ses pontons accueillent toutes sortes d'embarcations, pénichettes hollandaises, bateaux à moteurs venus de Belgique ou d'Allemagne, voiliers en transit. Parfois les places libres sont rares car la halte y est prisée. Il y a même un couple britannique tombé amoureux du site qui a déclaré souhaiter s'investir dans la gestion du port ! Du moins, c'est ce qui est écrit dans le journal !
Un vieux bateau y perd esthétiquement sa peinture. D'un autre émane de bonnes odeurs de côtelette frite dès 17 heures, tandis que sur celui d'à côté, c'est encore l'heure du thé : témoignage de la mixité des us et coutumes des passagers !
Chaque année, la péniche Niagara fait escale pour un spectacle de théâtre. À la même place un bateau embarque quelques passagers pour une croisière sur le canal à grand gabarit, rien que pour le plaisir de franchir quelques écluses.

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Écluse 25


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Après avoir franchi l'écluse 26, le canal lèche les remparts.

mercredi 24 juin 2009

Obsessionnels NA

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Obsédée par les NA ? Bah, oui, mais ils me poursuivent…
Ceux-ci, pas très originaux, ont été captés depuis le TGV, à Paris Est.

(Tout ça pour dire que j'ai bougé, mais c'est "ailleurs" !)

mercredi 17 juin 2009

samedi 13 juin 2009

Parapluies ?

Une chauve-souris
Aimait un parapluie
Un grand parapluie noir
Découpé dans la nuit…
(Thomas Fersen)

Ben, non : " ce sont des parasols" me dit le premier adjoint de Toul !

Comme c'est bizarre,
Mon cher Gérard ,
Ces parasols noirs
Au centre du giratoire !


Toul, Place Ronde - Déco 2009

mercredi 10 juin 2009

Just a cathedral

J'ignore la raison de la vénération de Saint Etienne en Lorraine et pourquoi Toul et Metz (et pas Verdun) ont le même saint patron ! Quoi qu'il en soit, on aurait pu faire un effort et octroyer aussi aux Toulois un jour férié pour fêter la Saint Etienne, le 26 décembre… Pas qu'on soit jaloux… m'enfin... c'est pas juste !

Masse imposante, la cathédrale est omniprésente dans la ville et tout aussi emblématique que les remparts avec lesquels elle joue d'ailleurs à la coquette, se mirant dans les fossés !





La place de la cathédrale devenue place du général de Gaule, mais elle aurait pu tout aussi bien s'appeler place Jeanne d'Arc en raison d'un certain procès que la pucelle y eut ici à cause d'un prétendu prétendant… est une place très minérale, contrairement à ce que certaines photos peuvent laisser croire… c'est que des arbres en pot permettent quelques perspectives végétales. Sinon, c'est bitume et parkings. Il n'est pas toujours facile d'avoir assez de recul pour prendre sa façade et difficile de se positionner sans risquer de se faire renverser par une voiture : rue de Rigny, t'as pris des risques, MamLéa !

"Dentelle de pierre", c'est cliché, mais il faut avouer que l'expression convient bien à la façade terminée en 1496. N'en déplaise à Môssieur Viollet le Duc, ce style n'a rien de décadent mais est bel et bien l'apothéose d'un art et d'une foi !



Je ne la montrerai pas ici depuis l'endroit où tous les touristes la prennent en photo ; du moins c'est ce que m'a dit une petite dame m'observant depuis sa fenêtre ! Elle n'a pas compris, la pauvrette… Mais j'oserai la traditionnelle vue de la tour Sud dans les ocelles du cloître !

Le campanile à la boule d'or brille d'un inaltérable éclat ! Du moins, c'est ce que laissait présager son onéreuse restauration ! C'était sans compter sur un défaut technique car aujourd'hui, l'or s'écaille et s'envole… Le retrouvera t'on sous forme de pépites dans la Moselle et verra t-on affluer au bord de la rivière des orpailleurs avec leur tamis ?

Le cloître est un endroit calme au jardin maintenant bien fleuri, ce qui n'a pas toujours été le cas ! Cette galerie Est mène à la cathédrale par un porche Renaissance où l'on peut voir que l'élévation du sol a englouti quelques éléments gothiques de cette entrée.




Un petit clin d'œil en passant à mon ami le lion, ma gargouille préférée parmi les 23 qui narguent les visiteurs.


Et parce qu'il n'y a pas que le clocher de mon village qui joue à cache-cache avec les poteaux électriques, je terminerai par cette vue des deux tours derrières les toits de la rue du quartier neuf, entre cheminées et antennes de télévision.

vendredi 5 juin 2009

Gazette touloise

Et j'ai refermé la porte en poussant un gros soupir de soulagement parce qu'il y a des endroits d'où on est plus content de sortir que d'entrer… et parce que le nuage de Tchernobyl ne s'est pas arrêté à la frontière. Bon, je n'ai pas l'habitude de faire ici des confidences : comprendra qui pourra !


Ici aussi, les fils divaguent.

Les employés de la ville s'affairent activement aux plantations saisonnières. Ici, Place Ronde, ils ont eu pour tâche bizarre d'installer des parapluies (en rouge et noir) sur le massif. Est-ce pour protéger les fleurs du jet d'eau central ou de la pluie ? Ont-ils peur d'être au chômage en n'ayant rien à faire en cas de saison pluvieuse ? Ou vont-ils planter là quelques cactus ?
En cas de mauvais temps fera-t-on couarail, bien à l'abri au milieu de cette place emblématique ?
(À suivre !)


Au musée cet après-midi. Tout le monde est en émoi.
Ce magnifique objet non identifié vient d'atterrir sur la dalle de béton qui lui a été coulée tout exprès dans la cour du musée. Atterrissage qui ne s'est pas fait en douceur puisque l'objet s'est brisé en atteignant le sol. Ce n'est pas catastrophique en soi puisque la cassure s'est faite (à peu près) à l'emplacement des anciens joints… qu'il n'y a plus qu'à restaurer.
Moins heureuse est l'initiative des services techniques de karcheriser l'objet… quand on sait que ce genre de traitement détruit la pellicule d'altération naturelle de la pierre calcaire qui en protège la surface de la corrosion. Un simple traitement anti-mousse aurait suffit ! Le conservateur était furax mais conscient que l'enfer est pavé de bonnes intentions.
Cet objet mal identifié est un don de particuliers au musée (merci à eux). Il proviendrait peut-être de la cathédrale, mais rien ne le prouve. Pour sa nature, les spécialistes hésitent entre un puits ou des fonds baptismaux dont il manquerait la vasque.

jeudi 4 juin 2009

Clocher : encore et encore...





Ici, le patron, c'est Saint Christophe. Je doute qu'il soit capable de faire traverser la Moselle à qui que ce soit.
On devrait le fêter le 21 août, mais à Pierre-la-Treiche, la fête patronale, c'est le dernier dimanche de juillet : allez savoir pourquoi ?

mardi 2 juin 2009

Nancy au vert

(Pour ceux qui n'auraient pas suivi sur Lorraine café, il s'agit d'une belle balade le 31 mai 2009 entre copains du forum, avec Dadu comme guide.)


9h 15 - 9h 30 : parking du Lidl de Maxéville, point de ralliement de l'équipée.
Apa et Robert arrivent bientôt du nord par la route, F3Mé du sud à pied.

Petite mise en bouche au Faubourg des 3 Maisons, bref historique et surtout, observation de l'harmonieuse cacophonie architecturale et urbanistique du quartier.
Il fait beau, la journée s'annonce bien !

Breackfast-breafing au café-loto du coin, enfin, d'un des coins ! Merci F3Mé pour les petits pains au chocolat tout chauds. Nous sommes heureux de nous retrouver, la timidité avait été vaincue suite à la première équipée à Metz en février dernier.
Puis on passe aux choses "sérieuses", c'est-à-dire à l'ascension des cimes de Malzéville.
La cordée s'engouffre par les sentiers d'approche, passages étroits entre des jardins qui sentent bon la fraise ou la rose, puis longe le "clos du Dom", petit cru montagnard. Nous traversons la hêtraie d'altitude sur les traces des moutons et nous hissons par le raidillon final sur le plateau : altitude 381 m, dénivelé 181 m.
Au passage nous aurons admiré quelques curiosités : un canal, une rivière qui ne tolère pas le lapsus (non, F3Mé, ce n'est pas la Moselle !), quelques maisons bizarres, un palais mauresque, une voie ferrée désaffectée et, omniprésente, la ville en bas s'offrant à notre vue sous ses aspects multiples à la faveur de panoramas de plus en plus vastes.

















12 heures 30 :
Objectif atteint. Nous posons nos sacs à dos et nos fesses en cercle dans l'herbe haute. Au centre, nos victuailles. Comparons la qualité de nos saucissons, fromages, pains, le tout arrosé d'un petit blanc (merci Robert) puis d'un petit rouge (merci Apa) bien frais… merci au sherpa équipé d'un sac isotherme !

Peu d'arbres à cette altitude. Le soleil des cimes, à peine caché par l'ombre fugace d'un planeur ou d'un oiseau sera catastrophique pour mon nez et mon décolleté. J'espère que ma tronche d'ivrogne va se transformer bientôt en "ho-t'as-bonne-mine-tu-rentres-de-vacances ?", sans passer par la phase pomme de terre nouvelle ! J'en confie la responsabilité à mon tube de Biafine.



14 heures 30 : nous redémarrons à petite vitesse pour réchauffer nos muscles engourdis par la pause méridienne. Nous parcourons la crête par un sentier facile qui nous permet de longer rapidement l'antenne géante, célèbre des kilomètres à la ronde, avant d'entamer la descente par l'autre face. Parcours moins intime peut-être mais offrant aussi d'autres superbes panoramas avec en arrière plan la ligne bleue des Vosges et nous permettant d'atteindre facilement un secteur plus civilisé.

Nous délaissons le bitume pour les rives fraiches de la rivière (qui donne aussi son nom au département mais ne s'appelle pas la Moselle !). Ici l'envol d'un héron est prétexte à une pause réparatrice pour les gambettes de certains qui commencent à fatiguer. Là, la présence d'un paisible pêcheur est prétexte à une étude ethnographique des autochtones.









Les cathédralesques grands moulins sont l'apothéose finale. On rêve à ce qu'on pourrait en faire et les idées les plus saugrenues émergent de notre hallucinatoire fatigue !

Nous quittons à regret F3Mé dont le week-end ne fait que commencer, enfin, devait se poursuivre par d'autres festivités, mais que les obligations professionnelles ont dû modifier au dernier moment…

Dernière pause des "nancyistes" (terme local équivalent de "alpinistes" !) à l'autre troquet du coin où nous profitons encore un peu de l'ambiance du faubourg… Une 1ère bière, puis 2ème bière et une poignée de bretzel redonnent des forces aux jambes lourdes. Comme à Metz en février, nous avons du mal à nous séparer ! Mais c'est promis, on se retrouvera pour une autre sortie en Lorraine.

18 heures : Apa et Robert repartent vers le nord, MamLéa, Lupa et A&B vers le sud, où ils finiront la soirée se replongeant dans la civilisation citadine, à la faveur d'une bonne table à la terrasse d'un restaurant.
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A& B sont repartis très tôt ce matin pour leur travail à Paris, ce lundi étant travaillé pour eux ! Au moment de me dire au revoir, B m'a dit : "Merci, Micheline, une journée comme hier, ça justifie le bonheur de vivre".

Merci, Dadu-F3Mé !