(Pour ceux qui n'auraient pas suivi sur Lorraine café, il s'agit d'une belle balade le 31 mai 2009 entre copains du forum, avec Dadu comme guide.)
9h 15 - 9h 30 : parking du Lidl de Maxéville, point de ralliement de l'équipée.
Apa et Robert arrivent bientôt du nord par la route, F3Mé du sud à pied.
Petite mise en bouche au Faubourg des 3 Maisons, bref historique et surtout, observation de l'harmonieuse cacophonie architecturale et urbanistique du quartier.
Il fait beau, la journée s'annonce bien !
Breackfast-breafing au café-loto du coin, enfin, d'un des coins ! Merci F3Mé pour les petits pains au chocolat tout chauds. Nous sommes heureux de nous retrouver, la timidité avait été vaincue suite à la première équipée à Metz en février dernier.
Puis on passe aux choses "sérieuses", c'est-à-dire à l'ascension des cimes de Malzéville.
La cordée s'engouffre par les sentiers d'approche, passages étroits entre des jardins qui sentent bon la fraise ou la rose, puis longe le "clos du Dom", petit cru montagnard. Nous traversons la hêtraie d'altitude sur les traces des moutons et nous hissons par le raidillon final sur le plateau : altitude 381 m, dénivelé 181 m.
Au passage nous aurons admiré quelques curiosités : un canal, une rivière qui ne tolère pas le lapsus (non, F3Mé, ce n'est pas la Moselle !), quelques maisons bizarres, un palais mauresque, une voie ferrée désaffectée et, omniprésente, la ville en bas s'offrant à notre vue sous ses aspects multiples à la faveur de panoramas de plus en plus vastes.
12 heures 30 :
Objectif atteint. Nous posons nos sacs à dos et nos fesses en cercle dans l'herbe haute. Au centre, nos victuailles. Comparons la qualité de nos saucissons, fromages, pains, le tout arrosé d'un petit blanc (merci Robert) puis d'un petit rouge (merci Apa) bien frais… merci au sherpa équipé d'un sac isotherme !
Peu d'arbres à cette altitude. Le soleil des cimes, à peine caché par l'ombre fugace d'un planeur ou d'un oiseau sera catastrophique pour mon nez et mon décolleté. J'espère que ma tronche d'ivrogne va se transformer bientôt en "ho-t'as-bonne-mine-tu-rentres-de-vacances ?", sans passer par la phase pomme de terre nouvelle ! J'en confie la responsabilité à mon tube de Biafine.
14 heures 30 : nous redémarrons à petite vitesse pour réchauffer nos muscles engourdis par la pause méridienne. Nous parcourons la crête par un sentier facile qui nous permet de longer rapidement l'antenne géante, célèbre des kilomètres à la ronde, avant d'entamer la descente par l'autre face. Parcours moins intime peut-être mais offrant aussi d'autres superbes panoramas avec en arrière plan la ligne bleue des Vosges et nous permettant d'atteindre facilement un secteur plus civilisé.
Nous délaissons le bitume pour les rives fraiches de la rivière (qui donne aussi son nom au département mais ne s'appelle pas la Moselle !). Ici l'envol d'un héron est prétexte à une pause réparatrice pour les gambettes de certains qui commencent à fatiguer. Là, la présence d'un paisible pêcheur est prétexte à une étude ethnographique des autochtones.
Les cathédralesques grands moulins sont l'apothéose finale. On rêve à ce qu'on pourrait en faire et les idées les plus saugrenues émergent de notre hallucinatoire fatigue !
Nous quittons à regret F3Mé dont le week-end ne fait que commencer, enfin, devait se poursuivre par d'autres festivités, mais que les obligations professionnelles ont dû modifier au dernier moment…
Dernière pause des "nancyistes" (terme local équivalent de "alpinistes" !) à l'autre troquet du coin où nous profitons encore un peu de l'ambiance du faubourg… Une 1ère bière, puis 2ème bière et une poignée de bretzel redonnent des forces aux jambes lourdes. Comme à Metz en février, nous avons du mal à nous séparer ! Mais c'est promis, on se retrouvera pour une autre sortie en Lorraine.
18 heures : Apa et Robert repartent vers le nord, MamLéa, Lupa et A&B vers le sud, où ils finiront la soirée se replongeant dans la civilisation citadine, à la faveur d'une bonne table à la terrasse d'un restaurant.
-------------------------A& B sont repartis très tôt ce matin pour leur travail à Paris, ce lundi étant travaillé pour eux ! Au moment de me dire au revoir, B m'a dit : "Merci, Micheline, une journée comme hier, ça justifie le bonheur de vivre".
Merci, Dadu-F3Mé !