Il est vrai qu'il y a une vingtaine d'années, on en rencontrait parfois, telle celle qui avait eu la bonne idée de se chauffer au soleil sur notre boite aux lettres. Lu, qui était chargée d'aller voir s'il y avait du courrier, en a fait des cauchemars et elle n'oublie pas non plus le jour où, voyant filer la queue d'un reptile non identifié devant notre porte d'entrée, elle a sauté sur son cousin, qui par sa stature était un efficace perchoir providentiel !
Le maître de maison en a aussi croisé le regard d'une belle rouge alors qu'il restaurait le mur du jardin par une chaude journée de juin. Elle avait été attirée par l'eau du jet qui servait à faire son ciment, et il avait senti sa présence derrière son dos avant de la voir.
Ces deux là n'auront pas eu le temps de faire de petits !
De nos jours, il faut aller du côté de la voie ferrée ou des grottes pour en rencontrer, ou pour en entendre filer une, car sauf si on lui marche sur la queue, la vipère n'est pas agressive et a plus peur de vous que le contraire.
Et puis, sachez qu'en France, il a plus de décès par piqûre de guêpe que par morsure de vipère !
Celle-ci (Vipera aspis) a été prise en photo l'an dernier sur la pelouse de Choloy et il ne lui a été fait aucun mal ! Elle vous y attend peut-être !
Rectification (28/03/2011) : ce n'est pas une vipère, mais une inoffensive coronelle lisse (Coronella austriaca)
Cette petite couleuvre à collier (Natrix natrix) a été apportée dans la maison par le chat Bidule qui n'était alors pas plus haut qu'une demi-pomme !
Capturée pour être identifiée, conservée une nuit dans un bocal à confiture fermé, elle a été relâchée saine et sauve au fin fond du jardin le lendemain. L'animal est utile et protégé.
La couleuvre n'est pas agressive ; un bel exemplaire est resté un moment entre nous et le voisin avec lequel nous discutions, nous interrogeant sur le sort que l'on devait faire à cet l'animal... Nous l'avons laissé filer.
Quant aux orvets (Anguis fragilis), ils sont très nombreux. Cachés sous les pierres, les tas d'herbes sèches, dans le lierre, il m'arrive d'en rencontrer quand je désherbe ma rocaille.
Cet animal totalement inoffensif n'est pas un serpent, mais un lézard sans pattes.
Celui-ci prenait le frais sous le cerisier la semaine dernière.
Bonjour,
RépondreSupprimerla première photo de votre article n'est pas une vipère aspis mais une inoffensive coronelle lisse (Coronella austriaca), espèce protégée.
Attention aux identifications hasardeuses.
Cordialement
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Merci pour la précision !
RépondreSupprimerEffectivement, Damien Aumaitre (du CSL) a expliqué depuis pourquoi au photographe.
De toutes façons, je ne tue aucun animal rampant !
Bonjour,
RépondreSupprimerdésolé pour le retard :) pas de quoi !. Et il faut relativiser le danger des vipères : aucun problème si on ne les touche pas. Merci de les épargner, il en reste peu.
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