Le site se compose d'un musée, très bien présenté, qui débouche sur une partie du champ de bataille que l'on peut visiter grâce à trois circuits balisés. Le rouge et le bleu, les plus faciles, arpentent les tranchées allemandes, sur la crête, solides et bien préservées. Pour voir les tranchées françaises, en contrebas, qui furent plus rudimentaires, il faut prendre le circuit noir, plus long et plus difficile.
Et si, par une belle journée d'été, on a le sentiment de faire une balade dans un site propre et bien aménagé, il ne faut pas perdre de vue le fait qu'on s'y soit entretués et que, du 20 juillet au 16 octobre 1915, près de 16 000 hommes y ont perdu la vie, que certains n'en ont pas encore été exhumés et ne le seront sans doute jamais.
La ligne de front s'est stabilisée ensuite, comme sur bien d'autres sites vosgiens, jusqu'à la fin de la guerre.