Après l'effort..

À l'auberge du Grand Ventron.

Bêtes des Vosges

Des grosses et des petites.

Vaches vosgiennes (les plus belles vaches !)

Traquet motteux

Bourdon (Bombus rupestris) femelle

Bousier

Criquet, Miramelle alpine ou alpestre (Miramella alpina)

Épeire diadème (Araneus diadematus)

Balade vosgienne dans la hêtraie d'altitude

Du Grand Ventron (1204m) à la Tête du Chat Sauvage (1153m) en passant par le Petit Ventron (1155m).

Vue versl'Alsace depuis la Tête du Chat :

Deux fougères particulières :

Lycopode à rameaux annuels (Lycopodium annotinum )

Fougère du hêtre dite aussi à moustaches (Phegopteris connectilis)

Chaume du Ventron

Se balader sur la Chaume entre Gand Ventron et Petit Ventron, admirer les couleurs automnales des courtes myrtilles rougissantes, portant encore des brimbelles desséchées, miniatures pruneaux parfumés.
Contempler les herbes légères, dorées, ondulant dans la brise tiède d'un matin d'août.
S'émerveiller devant une touffe de "bruyère" (Callune) à peine fleurie faisant une jolie tache mauve au milieu de tout ça.
Chercher un peu d'ombre sous des arbres rabougris, hêtres tortueux, alisiers blanc aux dessous des feuilles argenté, sorbiers des oiseleurs déplumés mais garnis de grappes de fruits rouges…
Contourner des sapins d'un vert profond…
…et soudain, tomber sur une tache bien verte de Carex brizoïdes, grande herbe souple que les troupes allemandes utilisaient pour garnir leurs paillasses.
Se dire qu'à cet endroit des soldats ont stationné là, sous le cagnard ou dans la neige, sans doute dans le rectangle entouré de pierres qu'on distingue un peu plus bas, vestige probable d'un ancien cantonnement.
Nous nous trouvons juste sur la ligne de frontière franco-allemande de 1870-1918 qui court de sommet en sommet, encore balisée par les bornes "D/F", et dont le GR 531 suit le tracé.

Carex brizoïdes, en forêt de Charmes

Coq et clocher : Saint-Agnant-sous-les-Côtes (55)

Le village, situé au sud du front du Saillant de Saint-Mihiel, côté français, a subi de gros dégâts, sous le feu de l'artillerie allemande. L'église n'a pas été épargnée et si le clocher semble avoir relativement peu souffert, la toiture a été totalement pulvérisée.
Le fort de Liouville dont il a été question dans de précédents billets est situé à proximité, au nord.
Le clocher actuel ressemble fort à celui d'avant la guerre de 14/18 mais une carte postale ancienne trouvée sur geneanet.ord permet de jouer au jeu des 7 erreurs.

Église sous le patronage de saint Agnan. Agnan ou Anianus, évêque d'Orléans, organisa la défense de sa ville face aux Huns d'Attila. Il est fêté le 17 novembre.

Street art

Œuvre de David David dont on peut voir en ce moment le même personnage en divers coloris sur la place Mangin à Metz, dans le cadre de Constellation.

Chardon lorrain - Qui s'y frotte s'y pique #504

Un petit coup de jeune pour des chardons fanés.
(Pour voir les anciens, cliquer sur les numéros)

N°96 Liverdun : Côte au lait

N°107 Liverdun : Clos du Moulin

N° 354 Troussey

Reines de la mirabelle

La plus petite et la plus grosse. Pas folle, la guêpe !

Fort de Liouville : d'autres vues, du dehors

Sur le mur, à droite, après le pont d'entrée :

La brique se mêle, suivant les besoins, à la pierre locale (excavation su site) et à la belle pierre d'Euville.

La cour triangulaire, vue d'en haut :

Un hêtre tarabiscoté qui aurait sans doute bien des choses à raconter.

Tourelle et son poste de surveillance

Si vous avez Annick comme guide, vous ne regretterez pas la visite. La nôtre a duré environ 2 heures.

Pour s'y rendre, il suffit de suivre les flèches, au départ de l'étang de Ronval ou depuis Saint-Agnant-sous-les-Côtes. La route forestière est carrossable, mais pas partout excellente.

Fort de Liouville, quelques vues