Seul rescapé des 6 hauts-fourneaux d'Uckange, l'U4, sanctuarisé, propre malgré la rouille, est entouré d'un jardin mélancoliquement appelé "le jardin des traces". Tel une tombe fleurie dans un joli cimetière paysager où il fait bon se promener autant que c'était dur d'y travailler, un cimetière où il faut payer pour venir y "prier", en procession, entre les barrières..
Ou plus précisément Sainte-Thérèse de l'Enfant Jésus.
Église art déco (1930/34) que l'on doit à Jules Criqui (architecte), avec l'aide de France Lanord et Bichaton, (entrepreneurs).
Par manque d'argent, elle ne sera jamais totalement achevée, au profit du Grand séminaire de l'Asnée.
La façade et le clocher, totalement indépendant, sont réalisés en 1960.
Cumulus, Hêtraie, Usnée fleurie (Usnea florida), Stérée hirsute (Stereum hirsutum), Grande prêle (Equisetum telmateia), Bonnet d'évêque (fruit du fusain d'Europe, Euonymus europaeus), Sténactis à larges feuilles (Erigeron annuus), 35 mais en Lorraine, système ingénieux de fermeture de parc.
Dans le vallon du même nom se trouve une chapelle dont l'origine remonterait au 10ème siècle. Tout à côté se trouve une source qui vient grossir le ruisseau qui a lui-même ses sources un peu en amont.
Celle-ci est alimentée partiellement et temporairement par les eaux du réseau Karstique de l'Aroffe.
Des graffitis plus ou moins anciens sont gravés autour de la porte et on y fait encore quelques offrandes naïves.
Non moins naïves, les fresques qui ornent l'intérieur que je n'ai pu prendre qu'à l'aveugle, au flash, au travers du fin grillage.