mercredi 15 août 2012

Street art - le trio

Ils mettent de la couleur et de la gaité dans la ville, mais ils doivent faire face à l'incompréhension de leur art par les citadins... mais pas tous.
Ce sont des artistes, à ne pas confondre avec les tagueurs qui mettent leur signature n'importe où, simplement pour prouver qu'ils existent, même - et surtout - si ça dérange.

Miyo : le plus facile à saccager car en général ses collages sont à portée de mains :

Ce pingouin a beau se cacher à l'ombre d'un piquet, il passera aussi à la casserole.

Le chien n'attend plus sa maitresse devant le pipi-room en rêvant de papillons.

Au fait, son Tati, d'abord dégradé, a totalement disparu de la rue Saint Thiébaut.

Monsieur aime surtout les zingueries :


Quant à Waldo, ses mosaïques sont généralement préservées, car haut perchées :

Bender




Eureka

Pouah

Son œuvre ultime (il n'a pas encore communiqué son nom) car, mauvaise nouvelle, il quitte Nancy !

Les lieux dans le désordre :

- Rue Gibert
- Rue du Maure qui trompe
- Rue Saint Thiébaut
- Terrasses Vaudémont
- Place Saint Epvre
- Place Charles III
- Tour Thiers, rue Mazagran.
- Darty, Boulevard Joffre

(Ce n'est pas un quiz, il n'y a rien à gagner !)

2 commentaires:

  1. Je vais mettre un bémol à ton enthousiasme... j'ai retiré un "waldo" de ma façade il y a qq semaines pour deux raisons
    1) façade classée, sur laquelle je n'ai pas eu le droit d'effectuer un changement sans avis de l'ABF.. qui me l'a refusé
    2)mosaïque située juste au-dessus d'une vitrine commerciale, ne correspondant en rien avec ce qu'il y avait dessous
    et j'en ajouterai même une 3°
    3) l'image ne correspondait pas à mon goût personnel

    Qui est responsable du respect de l'environnement et paye le coût des dégradations faites à un bâtiment privé ? Pas l'artiste... mais moi, qui ne suis pourtant que locataire du lieu !

    Si encore il était venu me demander l'autorisation et que nous avions discuté ensemble du motif qu'il allait apposer...
    Incompris Waldo ? Non, je dirais seulement vivant dans son monde à lui.
    La liberté des uns s'arrête là où commence celles des autres...

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  2. Le débat est ouvert et ton opinion est légitime...

    Une comparaison, osée certes, de ma part : la chaise Prouvé sur la place Stan' (classée UNESCO), elle ne plaisait pas à tout le monde, était ne correspondait pas avec la place elle même.

    Où sont les limites de l’acceptable, de ça plait ou pas ! Est-ce la notion d'art qu'il faille (re)-définir ?

    Bonne journée, Marie, et merci de ton passage sur mon blog. Ta boutique, avec ou sans le Waldo au-dessus, elle est super !

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