mercredi 29 septembre 2021

Le champ de roches

 

 



Épicéa atypique, majestueux, de belle taille, portant des lichens type Usnée (?) et du gui. Non attaqué par les scolytes contrairement aux peuplements environnants. 

 



Dommage que les panneaux soient un peu délavés, sinon, ébauche d'explication

lundi 27 septembre 2021

Carrelage pas si banal

Un carrelage a priori banal, pas de quoi s'émouvoir, jusqu'à ce qu'on essaie d'imaginer ce qu'il y avait avant, avant que la maison où il se trouvait ne soit détruite. Ce carrelage, que je découvre soudain en train de disparaitre sous des herbes folles, réveille en moi bien des souvenirs d'enfance. La maison était une ferme tout près de chez nous. On y allait y chercher notre lait quotidien, tout frais tout chaud juste après la traite du soir. J'étais parfois préposée à cette mission. "La" Paulette (comme on dit dans la Meuse) filtrait le lait dans un gros bidon en alu. Elle versait dans notre bidon le nombre de mesures désirées, et même un petit peu plus. Je contemplais la manœuvre, adressant un sourire à la fermière. Elle disait que j'avais toujours le sourire. Il ne fallait pas arriver en retard car après 17 heures, le laitier était passé. Il échangeait à heure fixe les bidons pleins contre des bidons vides, tout aussi cabossés les uns que les autres, car n'ayant pas de temps à perdre, il malmenait les récipients dans sa hâte. Le Camille et la Paulette étaient nos amis, tout comme leurs enfants qui avaient respectivement le même âge que ma sœur et moi. Ce carrelage de la cuisine, nous l'avons maintes fois piétiné, et même dansé dessus le rock’n’roll sous les jambons qui pendaient au plafond. Je crois que les poussins, au chaud dans la couveuse derrière la cuisinière, devaient apprécier. 

 

 


Photo prise par papa en 1960. De gauche à droite : la Claudine qui danse avec ma sœur, maman, la Paulette, la Lélette et le Camille.

mercredi 22 septembre 2021

Toul. Installation Kalalumen

3 555 bougies ont été allumées dans la cathédrale et 80 torches dans le cloître lors des journées du patrimoine, les 18 et 19 septembre 2021, à l'occasion des 800 ans de l'édifice.


 

(Photos prises avec un téléphone)
Pour l'ambiance, c'était orgue et flûte



mardi 21 septembre 2021

Buzy (Meuse) : Notre-Dame de la Bulle

Chapelle édifiée à la fin du XIXe siècle pour célébrer la Vierge Marie. Depuis le XVIe siècle, un pèlerinage a lieu à cet endroit à l'occasion de l'Assomption. Quelques ex-voto tapissent le mur du fond.

Un doute subsiste sur son nom qui proviendrait soit d’une bulle d’indulgences, soit de son emplacement où s’entassait la "bûle", amas de bois destiné aux feux de la Saint Jean. 

De l'autre côté de la route, anciennement RN3, se trouvait "le pâquis de la Bulle", zone humide non clôturée où tout un chacun pouvait mener paitre ses bêtes à condition de les surveiller. Assaini, on y a construit une école et un terrain de sport. 


 



lundi 20 septembre 2021

Lachaussée : quelques bébêtes

 

Sarcelle d'été (Spatula querquedula)

 

 Fadet commun (Coenonympha pamphilus)

 

 Gamma ou Lambda (Autographa gamma)

 

Thomise variable (Misumena vatia)

dimanche 19 septembre 2021

Jeanne d'Arc, basilique de Bois-Chenu

Prière avant le combat- Copie d'un marbre sculpté par Marie d'Orléans, se trouvant au château de Versailles. 1837.


 

vendredi 17 septembre 2021

Buzy (Meuse) : l'Orne

L'Orne prend sa source en forêt de Verdun non loin du village d'Ornes détruit en 1916. Rivière obséquente, elle s'écoule vers l'est, à contre pendage des couches géologiques. Elle zigzague dans la plaine argileuse de Woëvre où elle fut témoin des rudes combats du début de la guerre. Bien qu'étant une petite rivière, elle fut un obstacle aux troupes, mal équipées pour la franchir en 1914 lors de la bataille d'Étain/Rouvres. Arrivée en Meurthe et Moselle puis en Moselle, elle traverse des contrées minières et sidérurgiques où elle côtoie des *anges avant de mêler ses eaux à celles de la Moselle au niveau de Richemont.

Rivière pas si tranquille qu'il n'y paraît sur ces photos prises en septembre. Il lui arrive de quitter son lit et plus d'une fois, elle a envahi les maisons de rues basses du village et la cave de notre maison. Parfois tumultueuse, elle ne gela pas en ce si rude février 1956 et, enfants, nous préférions alors patiner en sécurité sur le fossé, un maigre bras de la rivière, fossé de l'ancien château, souvent à sec, souvent croupissant, mais où j'allais pêcher des grenouilles dans une mare résiduelle.

C'est dans un trou de l'Orne bordé de nénuphars que j'ai appris à nager.

Quant aux vaches que nous ramenions le soir au village, c'était galère pour les récupérer si l'envie leur prenait de s'abreuver sous le pont, au pied de "la côte". 

 


jeudi 16 septembre 2021

Nécropole de Buzy (55)

Nécropole sobre, située sur la route menant de Buzy-Darmont à Rouvres. Elle comporte 2330 corps dont 1416 inconnus répartis en 2 ossuaires, 2270 soldats français, 8 soldats roumains et 52 soldats russes, regroupés en 1924 depuis divers cimetières militaires provisoires de la région d'Étain et de la Woëvre.


 



mercredi 15 septembre 2021

Étain (Meuse) : le monument aux morts

Situé devant l'église, il fut inauguré le 12 septembre 1926 par Raymond Poincaré et André Maginot. 

Œuvre de l'architecte Georges Hardelay, il comporte un mur où sont inscrits les noms des morts civils, militaires, fusillés, déportés, des guerres de 14/18, 39/45, d'Indochine et d'Algérie. Listes.

Au-dessus, se trouve une victoire ailée portant dans ses mains une palme, symbole chrétien du deuil.

Au pied du mur, la statue en bronze d'un poilu terrassé par la mort, ne portant pas de casque, œuvre du sculpteur Gaston Broquet, natif de Void-Vacon (1880). Ce dernier est également auteur des monuments de Commercy et de Void-Vacon, visibles sur ce blog en cliquant sur les liens.

Devant le soldat, on peut voir une couronne de feuilles de chêne et de laurier, symbole de la victoire.