mercredi 29 juin 2016

Dans la roseraie

Le petit flûtiste de la Pépinière égrène ses notes silencieuses au milieu d'une glycine exubérante.


samedi 25 juin 2016

Abeille charpentière

Xylocope ou abeille charpentière, Xylocopa violacea.
Gros hyménoptère noir-bleuté, solitaire. Familière de mes œillets de poètes et des clochettes de mes campanules à feuilles de pêcher..






vendredi 24 juin 2016

Ben mon cochon !

Maman laie et ses cinq petits marcassins grignotaient paisiblement quelques grains de maïs semés sur un chemin comme les miettes du petit Poucet par les chasseurs qui, en principe, n'ont plus le droit de les nourrir.
Moi, courageusement, je me cachais derrière un gros arbre monsieur, le temps de changer d'objectif.
La laie nous ayant enfin repérés a grogné et les petits se sont carapatés comme un seul homme dans la parcelle sur la droite. Puis madame a fait de même, mais sur la gauche… Quelques secondes plus tard, les petits ont retraversé le chemin, un par un, à intervalles réguliers, pour rejoindre leur maman dans la parcelle de gauche.
Belle stratégie !

Ils étaient un peu trop loin pour avoir une photo convenable avec un équipement un peu insuffisant pour la photo animalière.

jeudi 23 juin 2016

Petites bestioles en forêt de Meine

Argus bleu-céleste (Lysandra bellargus)

Céphale (Coenonympha arcania)

Hespérie du Dactyle (Thymelicus lineola)

Bourdon sp.

Cardinal (Pyrochroa serraticornis)

Cardinal écarlate (Pyrochroa coccinea)

Syrphe à ceinture (Episyrphus balteatus)

mercredi 22 juin 2016

Dans un écrin de verdure

La voie ferrée qui reliait Toul à Neuves-Maisons n'est plus utilisée depuis belles lurettes ! Sur les deux voies originelles, il n'en reste qu'une, de plus en plus envahie par la végétation. Les gares ont été vendues et les passages à niveau démontés. Il reste quelques ouvrages d'art, comme ce "pont", peu avant le ball-trap de Maron en venant de Toul.

mardi 21 juin 2016

La Roque-sur-Pernes : un peu de Lorraine dans le Vaucluse

C'est une période méconnue de l'histoire de notre (grande) région qui met en scène des familles lorraines et alsaciennes. Elles venaient de Hombourg, Freyming, Arracourt… Il y avait aussi des Luxembourgeois et des Allemands de Rhénanie.
Ils sont partis au XVIIIe siècle, vers 1770, sur les promesses du comte de Mercy, d'origine lorraine, gouverneur du Banat récemment conquis sur les Turcs, ils fuyaient les lourds impôts levés par le roi de France.
Ils ne trouvent pas les riches terres qu'on leur avait fait miroiter mais découvrent une région marécageuse et insalubre. Beaucoup y trouvèrent la mort, victimes de maladies.
Membres d'un peuple courageux, ils ont mis en valeur la région en faisant une riche terre à blé, tout en gardant leur identité lorraine et alsacienne et conservant leur dialecte à consonance germanique.
Quand intervient la guerre de 39/45, ils sont considérés comme allemands et enrôlés dans la Wehrmacht. À la Libération, les village banatais sont bombardés et la population est assassinée, déportée par les communistes yougoslaves conduits par Tito. Certains vont rejoindre les États-Unis, d'autres arrivent en France.
C'est ainsi que quelques familles s'installent dans les années 1950/60 à La Roque-sur-Pernes, village ruiné et déserté après la seconde guerre. Ils vont ressusciter le village comme leurs ancêtres avaient valorisé le Banat.

(D57 : simple fruit du hasard ?)






Pour en savoir plus :
- http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/03/13/la-voie-roumaine
- http://www.banaterra.eu/french/Banat_Temoignages/Griffaton.htm
- http://www.tourisme-venasque.com/fr/2.cfm?p=287-histoire-de-la-roque-sur-pernes-tourisme-en-provence-village-pittoresque
- http://maisondelhistoirelocale.asso-web.com/30+la-roque-sur-pernes-avant-tout-une-histoire-damour.html


Un grand merci à Valérie Laplanche, lauréate du prix Moselly 2015, pour avoir réveillé l'Histoire dans sa nouvelle "Lorsque fleurissent les pierres".

lundi 20 juin 2016

Les vitraux du Clos Poincaré à Sampigny (Meuse)

Aux fenêtres donnant sur le jardin, en façade :







Les originaux ayant été détruits en septembre 1914, ceux-ci sont réalisés "d'après J. Janin".

Un autre, plus moderne, signé Jean Janin :


Bonus (dans le musée)