C'est donc en quelque sorte une autre rivière qui lèche les remparts de Liverdun avant de s'engouffrer comme une brute entre Pompey et Frouard et d'enfin aspirer la pauvre Meurthe qui en perd son nom et sa vallée…
Par ici, la Moselle ne manque pourtant pas de charme, enjambée de ponts divers, bleu, blanc, gris, sur lesquels passent, des autos, des trains, des vélos ou des promeneurs, c'est selon. Sur ses rives aménagées, les pêcheurs y taquinent je ne sais quel hypothétique goujon pollué, tout en regardant passer des monstres flottants qui descendent vers le Nord du fer à béton de Neuves-Maisons ou du grain chargé au port de Frouard… Les péniches qui remontent sont généralement vides ou chargées de ferraille pour l'aciérie. Quelques plaisanciers de passage s'arrêteront pour la nuit au port Saint Georges ou au Port de France : la place Stanislas ainsi que la cathédrale de Toul méritent bien une étape touristique !
(Si c'était dans un salon, on appellerait cela une "conversation" !)
Une foulque
(à ne pas confondre avec une poule d'eau)
Pêcheur maladroit !!!
Pour la RN 57.
Pour le train.
Un neuf pont bleu pour les autos
Avant, il y passait des trains de marchandises, maintenant des vélos et promeneurs. Ce pont à arcs blancs est mon préféré !
Astrid
Sagres
Le confluent de la Meurthe et de la Moselle porte le joli nom de "gueule d'enfer" en mémoire d'un méchant seigneur de Frouard qu'on précipita jadis ici dans les flots tourbillonnants pour le punir d'avoir voulu être cruel avec la fraîche Blancherose ! Légende ou réalité ? Peu importe, l'histoire est belle. (Histoire contée par Alain Mariotte)
La Moselle peut se fâcher comme en témoigne à Pompey ces témoins des crues de 1947 (centennale) et 1983 (quarentennale). Cela devait faire un sacré plan d'eau !
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