Ils constituent à eux 4 la gente anthropomorphe du cloitre.
Il est à souligner que la gente humaine n'est pas le thème favori dans les gargouilles et que, quand tel est le cas, ce sont généralement des figures grimaçantes.
Au contraire, nos trois lascars ont des visages sereins et délicats.
Contrairement au vilain, aucun ne crache l'eau par la bouche, mais par un objet qu'il tient à l'épaule. Tous trois sont vêtus, ont un chaperon sur la tête et sont chaussés.
Le premier (14) est un bourgeois à genoux portant une cruche sur son épaule droite :
Le second (15) est un moine à genoux lui aussi. Il a sur son épaule gauche une cruche qu'il tient à deux mains :
Le troisième (16) est un chanoine assis de façon peu élégante. Il porte un tonnelet sur son épaule droite qu'il tient de sa main gauche :
Signalons qu'à Toul, le vin constituait un revenu important pour le clergé qui le revendait aux bourgeois. Les meilleures vignes de l'évêque se situent à Lucey, sur un coteau bien exposé portant encore le nom évocateur de "Vignes l'évêque".
Joli coup de crayon !
RépondreSupprimerd'une incroyable précision !
Merci !
RépondreSupprimerJe suis d accord avec François, tu devrais en publier plus. Intéressant ton travail sur les gargouilles. A +
RépondreSupprimer"Mes" photos de gargouilles ont fait l'objet d'un article dans Études Touloises n°133.
RépondreSupprimerJe l ai lu. Je parlais des dessins... tout comme François.
RépondreSupprimerNormalement, il y aura une petite BD humoristique de mon cru dans le prochain livre des compagnons de la Capucine ! (Parution en novembre, souscription en cours)
RépondreSupprimer;-)