À l'heure où s'achèvent (?) les commémorations du centenaire de la première guerre mondiale, où les villageois se réunissent devant leur monument aux morts avant de partager le verre de l'amitié, à défaut de celui de la Paix ; à l'heure où toutes les cloches du pays vont sonner d'allégresse comme elles l'ont fait le 11 novembre 1918 ; à l'heure où les 11 cloches de la cathédrale de Toul font vibrer les tours de Saint-Étienne, je veux rendre hommage à quelques poilus, rapatriés par leurs familles dans d'humbles cimetières, celles-ci ayant préféré les avoir près d'elles, plutôt qu'ils soient enterrés dans des nécropoles.
Toutes mes photos ont été prises en Meuse, et si c'est une coïncidence, ce n'est sans doute pas un hasard.
Je ne peux être à la fois dans mon village, sur la parvis de la cathédrale de Toul, dans la nécropole de Flirey, devant la tombe d'Émile et Edmond Jëol, et dans une discrète nécropole aux croix noires, mais je suis, par la pensée, avec Faye Roche, mon grand-père, blessé par deux fois (en 1915 et 1917) et gazé, qui en a réchappé, et a continué de vivre avec des souvenirs ensevelis au plus profond de lui-même.
Toutes mes photos ont été prises en Meuse, et si c'est une coïncidence, ce n'est sans doute pas un hasard.
Je ne peux être à la fois dans mon village, sur la parvis de la cathédrale de Toul, dans la nécropole de Flirey, devant la tombe d'Émile et Edmond Jëol, et dans une discrète nécropole aux croix noires, mais je suis, par la pensée, avec Faye Roche, mon grand-père, blessé par deux fois (en 1915 et 1917) et gazé, qui en a réchappé, et a continué de vivre avec des souvenirs ensevelis au plus profond de lui-même.
Paris le mardi 13 mars 1917
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