Se balader sur la Chaume entre Gand Ventron et Petit Ventron, admirer les couleurs automnales des courtes myrtilles rougissantes, portant encore des brimbelles desséchées, miniatures pruneaux parfumés.
Contempler les herbes légères, dorées, ondulant dans la brise tiède d'un matin d'août.
S'émerveiller devant une touffe de "bruyère" (Callune) à peine fleurie faisant une jolie tache mauve au milieu de tout ça.
Chercher un peu d'ombre sous des arbres rabougris, hêtres tortueux, alisiers blanc aux dessous des feuilles argenté, sorbiers des oiseleurs déplumés mais garnis de grappes de fruits rouges…
Contourner des sapins d'un vert profond…
…et soudain, tomber sur une tache bien verte de Carex brizoïdes, grande herbe souple que les troupes allemandes utilisaient pour garnir leurs paillasses.
Se dire qu'à cet endroit des soldats ont stationné là, sous le cagnard ou dans la neige, sans doute dans le rectangle entouré de pierres qu'on distingue un peu plus bas, vestige probable d'un ancien cantonnement.
Nous nous trouvons juste sur la ligne de frontière franco-allemande de 1870-1918 qui court de sommet en sommet, encore balisée par les bornes "D/F", et dont le GR 531 suit le tracé.
Contempler les herbes légères, dorées, ondulant dans la brise tiède d'un matin d'août.
S'émerveiller devant une touffe de "bruyère" (Callune) à peine fleurie faisant une jolie tache mauve au milieu de tout ça.
Chercher un peu d'ombre sous des arbres rabougris, hêtres tortueux, alisiers blanc aux dessous des feuilles argenté, sorbiers des oiseleurs déplumés mais garnis de grappes de fruits rouges…
Contourner des sapins d'un vert profond…
…et soudain, tomber sur une tache bien verte de Carex brizoïdes, grande herbe souple que les troupes allemandes utilisaient pour garnir leurs paillasses.
Se dire qu'à cet endroit des soldats ont stationné là, sous le cagnard ou dans la neige, sans doute dans le rectangle entouré de pierres qu'on distingue un peu plus bas, vestige probable d'un ancien cantonnement.
Nous nous trouvons juste sur la ligne de frontière franco-allemande de 1870-1918 qui court de sommet en sommet, encore balisée par les bornes "D/F", et dont le GR 531 suit le tracé.
Carex brizoïdes, en forêt de Charmes
beau reportage
RépondreSupprimerMerci.
RépondreSupprimerCette chaume, plus petite que les Haute-Chaumes, a l'avantage d'être beaucoup moins fréquentée. Elle est pourtant très accessible, même aux non sportifs.