vendredi 11 mai 2012

Qui s'y frotte s'y pique (168)

Il eut été étonnant que le chardon ne figurât point dans les illustrations de Grandville ! Merci à cirta de me l'avoir signalé.

Cette superbe planche (où le chardon aux ânes prend tout son sens) fait partie du tome 1 des "Fleurs Animées", texte de Taxile Delord, publiciste, introduction d'Alphonse Karr, écrivain et féru d'horticulture et illustrations de Jean-Jacques Grandville.
L'ouvrage (version 1846) est consultable sur Gallica, le chardon (en noir et blanc) se trouve sur la planche hors texte entre les pages 188 et 189.
Une réédition de 1867 comporte des planches retouchées par Louis Joseph Édouard Maubert, peintre d’histoire naturelle attaché au Jardin des Plantes.

On a du mal d'imaginer que le Nancéien Grandville va mourir fou quelques jours après la parution du tome 2 des Fleurs Animées ! Son buste se trouve à la Pépinière, au bout de l'allée des tilleuls, face à la rue éponyme chère aux (ex)étudiants chimistes.

Les fleurs animées (Grandville - Louis Joseph Edouard Maubert, coloriste), 126 pages, vient d'être édité en novembre 2011 aux éditions de l'Amateur.


1 commentaire:

  1. Une famille d’artistes nancéiens

    Jean-Ignace-Isidore Gérard, a repris le nom de scène de ses grands-parents, comédiens de Stanislas ; son père était aussi artiste puisque peintre en miniatures.
    Le monument de Bussières et Jasson a été élevé par Armand Grandville à la mémoire de son père et inauguré en 1893, il était primitivement placé à l’entrée de la rue Grandville (voir vieilles cartes postales), rue crée en 1875, nommée et ouverte à la circulation en 1879 et terminée en 1895.

    Un buste de Grandville, par Dantan aîné, existe aussi au Musée lorrain.

    Au 6 de la rue de la Monnaie, on lit : « Ici est né J.-J. Grandville le 28 fructidor An XI-45 septembre 1803, et mort à Paris le 27 mars 1847 (1883) »

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