lundi 14 mai 2012

Cathédrale de Toul : quelques statues

Si la Révolution a fait disparaitre la majorité des statues de la cathédrale de Toul, il en reste néanmoins quelques éléments intéressants.
Bien sûr, les gargouilles, utilitaires et sans liens hagiographiques ont été préservées.


Le pélican, pourtant symbole fort de la religion, mais aussi de la cathédrale de Toul, trône toujours en haut d'un des plus hauts pinacles de la tour nord.




A peine plus bas sous ses pattes, il y a un petit personnage dont j'ai fait la découverte alors que je traquais le faucon pèlerin.
Cette photo, faite dans les limites des capacités techniques de mon téléobjectif et du crop effectué ensuite, ne m'en dévoile pas les secrets. J'ignore toujours de qui-de quoi il s'agit.

Bien plus bas sur la façade, je viens de découvrir ce barbu très gaulois aux prises avec un lion. Peut-être y avait-il un rapport avec le saint qui le surmontait avant le vandalisme révolutionnaire.

Les Toulois, qui étaient plutôt royalistes, se seraient bien dispensés du saccage de leur cathédrale bien-aimée imposé en 1794. Mais à l'époque, on ne rigolait pas avec les ordres émanant du pouvoir parisien qui avait fait en l'occurrence grand chantage !

Les amoureux de cet édifice rêvent encore de retrouver les statues, mais il est probable que celles-ci, sans doute brisées dans leur chute, aient été destinées à quelque remblaiement ? Trois ou quatre éléments sont exposés à Nancy au musée lorrain.
On peut rêver aussi qu'un jour quelque(s) sculpteur(s) de talent en fasse(nt) des copies. Des fantaisistes ont imaginé y mettre un jour la reproduction d'autres héros, réels ou imaginaires, ce que certains puristes jugeraient sacrilège.

(Photos du 12 septembre 2009, 30 décembre 2011, 1er février et 12 mai 2012)

1 commentaire:

  1. On peut avoir une idée de la statuaire en la comparant avec l'église Saint-Martin de Pont-à-Mousson dont les tours, mais aussi le portail, présentent de nombreuses similitudes avec la Catéhdrale de Toul. La statuaire fut également détruite à la Révolution mais bien restituée au début du XIX° !

    RépondreSupprimer

Dis-moi voir ?