mardi 12 octobre 2021

Pour en finir avec Buzy (Berthe-Ursule-Zoé-Yvonne)

Certes, j'aurais encore eu matière à faire encore une bonne dizaine de billets de blog avec des détails de ce charmant village de quelques 566 âmes des nos jours qui enchanta mon enfance. Comme je ne veux pas lasser mes lecteurs, voici un tir groupé. 

 

 

 Située juste après le fossé en allant vers le château, cette maison n'était déjà plus une ferme. Y logeait la maman de la Paulette dont j'ai parlé dans un précédent post (le carrelage). Il n'y avait pas ce joli jardin et je dois avouer que l'impasse, alors en terre battue, était très sale à cause de la boue et des bouses de vaches. Le beau linteau porte la date de 1886.

 

 

C'était une station-service sur la RN3. La mère du Jacky, un "conscrit" de ma sœur, nous faisait le caté' sur le comptoir.

 

 


Notre maison, le cube à gauche, n'est plus la poste. Ça avait été l'école autrefois. À côté, habitaient d'anciens instituteurs. La femme était native du village d'Ornes, évacué et détruit au début de la bataille de Verdun, jamais reconstruit. Monsieur Maginot conduisait encore une vieille guimbarde noire datant de bien avant la guerre de 39/45. Plus à droite, une ferme autrefois crasseuse où habitait ma meilleure copine. Le beau linteau porte la date 1827.

 

 

Chez Petitjean. La menuiserie qui fait vivre le village a été fondée par le vieux Joseph (1882-1965) dont la spécialité, outre les cercueils, était les escaliers à vis. Des troncs de chênes débités en planches séchaient pendant plusieurs années autour de l'entreprise.

 

 

La mairie, aujourd'hui dissociée de l'école. L'ancienne salle de classe des grands accueille une agence postale. Un groupe scolaire a été construit sur le pâquis de la bulle. La maison au fond était une boucherie dotée d'un abattoir. Quand on amenait du bétail, ça s'entendait car parfois, un veau ou un cochon s'échappait et sa récupération était un véritable rodéo auquel les voisins participaient. Une autre copine habitait là. Cette maison a accueilli le premier poste de télévision. On regardait les émissions pour enfants depuis la rue, accoudés à la fenêtre. 

 

 


Le monument aux morts se situe devant l'église, sur la place. Quand il y avait des cérémonies commémoratives, le député Beauguitte venait y déposer une gerbe.

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