jeudi 8 mai 2014

L'entrée de Pierre-la-Treiche, "c'est tout prop' !"

Pour arriver dans mon village en arrivant de Toul, on passe d'abord le long de la Rochotte. Sur la gauche, la Moselle est dissimulée à la vue des automobilistes par une digue construite après les crues de 1947 pour protéger le village de nouvelles inondations. Puis on arrive au niveau de l'embranchement de la route qui mène sur la droite au site de Vau et juste ensuite, le village apparait, avec son église au bout de la rue.
Sur la droite, se trouve le captage d'eau (ce n'est pas véritablement une source, mais une des nombreuses résurgences de l'Aroffe), et sur la gauche, se trouve ce qu'on appelle "la Fontaine Poulain".

Afin d'harmoniser les entrées des villages qui la composaient, la communauté de commune du Toulois, à ses débuts, avait favorisé l'installation d'un massif de dahlias. Ça fait longtemps qu'il n'y a plus de dahlias, remplacés par des rosiers, et deux massifs (utiles ?) avec des arbustes ont été créés sous les panneaux d'entrée du village.
On plante d'un côté... on rase de l'autre : chaque année, l'employé communal est chargé de tondre l'herbe, et ce, de plus en plus tôt, de plus en plus large, de plus en plus ras et de plus en plus souvent, contrairement aux nouvelles normes qui prônent les fauchages tardifs afin de préserver la biodiversité... il suffirait de faucher le minimum nécessaire à la sécurité.

Par ailleurs, également avec l'intervention de la CCT me semble t-il, les rives du ruisseau qui alimente la Fontaine Poulain ont été défrichées saccagées. Non pas que c'était inutile car un peu de nettoyage pouvait donner un aspect plus civilisé à cet endroit, mais on y a laissé quelques toquées d'arbres choisies au petit bonheur la chance sur un simple critère d'esthétique...
Le tout est devenu un désert où les orties remplacent les cardamines, où les pissenlits s'épanouissent sans concurrence, où plus aucune broussaille n'abrite les oiseaux ni ne dissimule les tas de déchets verts et les tas de bois couverts de bâches et de tôles disgracieuses.

Les villageois aiment quand "c'est propre"... alors on exécute leurs désirs et on fait le vide plutôt que de leur expliquer que quelques broussailles, quelques oiseaux, quelques fleurs, ce n'est pas sale !
Pour corser le tout, deux massifs de Renouée du Japon, bénéficiant de la mise en lumière et ne demandant qu'à s'étendre, sont apparus devant les tas de bois... c'est une catastrophe à venir, surtout si on les tond sans précautions.

Ce n'est pas faute que la municipalité soit informée... mais que voulez-vous, Lupa est un empêcheur de tourner en rond, alors, plus il mêle son grain de sel, plus on fait le contraire de ce qu'il préconise.

Quant à moi, en tant qu'ancienne adjointe, je préfère fermer ma g***** !








 (Ça, c'est de l'humour !)


(Photos du 16 avril 2014)

5 commentaires:

  1. Voilà qui est dit!
    Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage....
    Je suis certain que Lupa finira par se faire entendre et qu'esthétisme et compétences / raisonnement se rencontreront.

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  2. Lupa et moi, nous ne nous faisons hélas aucune illusion !

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  3. Saleté de renouée ! une plaie et c'est un mot bien faible pour ce monstre...

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  4. D'où l'intérêt d'être prudent !

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  5. y'a pas que chez toi, chez moi c'est toutes les semaines la tondeuse devant chez moi et la soufflette à feuilles pour finir en beauté, il y a aussi la séquence désherbant à gogo qui roule à gogo dans les caniveaux jusqu' au ruisseau. Pas grave, la mairie a des tarifs sur les produits et elle ne sait pas quoi inventer pour occuper son cantonnier.

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