vendredi 23 avril 2010

Trinité

La statue est descendue de la collégiale Saint Gengoult pour installer ses pénates dans la quiète salle lapidaire du musée de Toul. Provisoirement à contre-jour, mais un emplacement plus valorisant va lui être aménagé.
C'est un Dieu le Père au regard sévère, le Yahvé de l'ancien testament ! Celui qui ne rigole pas. Il tient son fils crucifié sur sa droite. Il faut y voir une similitude avec les vierges noires dont les statues tiennent l'enfant Jésus du même côté. Le Saint Esprit s'est envolé. Il n'en reste que des empreintes sur la barbe ondulante du Père. Des angelots très symboliques tout autour, au nombre des sept. Les restes bien visibles de polychromies sont authentiques et non des barbouillages récents.
Michel Hachet, conservateur, n'est pas peu fier de cette acquisition et ne tarit pas, selon son habitude, d'éloges et d'explications des plus intéressantes sur cette nouvelle acquisition du musée.

Quant à moi, j'imagine le peuple Toulois du 16ème siècle contemplant cette statue qui vient de prendre place sur la façade de l'église et qui les domine, leur inspirant crainte et respect.









(Photos du 23 avril 2010)

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