Quand Verdun était encore ville de garnison, avec une base américaine de l'OTAN, le quai n'était pas piétonnier. On croisait des bidasses en tenue militaire, et les jeunes hommes qui ne l'étaient pas et sirotaient innocemment leur bière à une terrasse, étaient contrôlés par la police militaire qui patrouillait en couple, les sommant de présenter leur livret militaire. Mon conjoint qui attendait (1973 ou 74) que je termine mon travail, devant une boisson fraiche, était exempté du service. Il n'avait bien entendu pas le précieux document sur lui, et a dû le présenter dans de plus brefs délais dans une caserne de Vandoeuvre-lès-Nancy, où nous habitions.
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