De la faïencerie ayant fonctionné de 1756 à1951, il n'en reste plus que les vestiges d'un four et un bâtiment, mais elle a eu ses heures de gloire au XIXe siècle, avec, à son apogée, sa participation à la foire universelle de Paris en 1889.
On lui doit de nombreux biscuits Cyfflé, et de très grandes pièces dont elle était spécialiste, seule manufacture de France à avoir cuit des pièces de près de 2 mètres de hauteur. Le manque de peintre décorateur attitré sauf peut-être Jean Garavelli, et le manque de créativité dans les formes produites lui ont sans doute été fatals, mais il ne faut pas négliger le grand nombre de pièces à fond sombre, "peintes" par Louis Majorelle, à son profit personnel.
Les poêles produit en abondance par Aubry jusqu'à la fermeture peu après la seconde guerre et qui mériteraient une expo à part entière ne sont pas concernés par cette exposition ouverte jusqu'au 15 janvier 2020.
Mes quelques photos ne sont qu'un petit aperçu de la qualité de l'exposition (répartie dans plusieurs salles du musée), les reflets dans les vitrines ne permettant pas de beaux clichés, mais pour en savoir plus, un livre, qui n'est pas un simple catalogue, a été écrit par Émile Decker, Daniel Steinbach, Catherine Calame, Alde Harmand, Jean-Paul Aubé, Philippe Masson et Gérard Howald. On peut l'acheter à Toul à la librairie Bossuet, rue Michâtel, ou au musée.
Merci à Daniel Steinbach pour avoir servi de guide, jeudi dernier, à notre tout petit groupe.
Les biscuits signés Cyfflé, figurent parmi les premières productions. Une petite partie de la superbe vitrine.
Ce "chardon" figure dans ma collection virtuelle, n°34.
Cache-pot à décors historique, Jean Garavelli
Reproduction du stand Aubry à l'exposition universelle de 1889 à Paris.
Le vase de droite vient de rejoindre au musée son jumeau ici à gauche ; il était exposé dans la salle des mariages de l'hôtel de ville de Toul. Don des héritiers Aubry.
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