Après cette date, le front se stabilise et chacun "campe" sur ses positions, sans avoir besoin de jumelles pour observer son adversaire tapi de l'autre côté d'un no man's land parfois très étroit. Il parait même que parfois, on a fraternisé, ne serait-ce qu'autour d'un point d'eau. Les tranchées sont encore bien visibles dans la partie est de la forêt qui n'a pas été nivelée. Elles sont jalonnées de sapes, d'abris, de queues de cochon, barbelés et de tout un tas de ferrailles parfois acérées.
Il faudra 3 jours aux Américains pour libérer ce secteur du Saillant de Saint-Mihiel proche de Pont-à-Mousson.
Près de la maison forestière du Père Hilarion, se trouve une des bornes Vauthier qui matérialisent la ligne de front en juillet 1918.
Un grand merci à Nicolas pour la visite.
Au Bois-le-Prêtre, couplet 2
"On est terré comme un renard,
On est tiré comme un canard,
Si l'on sort, gare au traquenard
Où l'on s'empêtre .....
Dès que l'on quitte son bourbier
On reçoit un lingot d'acier,
Car l'on est chasseur et gibier
Au Bois- le-Prêtre !"
Paroles de Lucien Boyer 1915 sur un air d'Aristide Bruant.
La nécropole de Montauville, le Pétant, c'est ici.
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