C'est une période méconnue de l'histoire de notre (grande) région qui met en scène des familles lorraines et alsaciennes. Elles venaient de Hombourg, Freyming, Arracourt… Il y avait aussi des Luxembourgeois et des Allemands de Rhénanie.
Ils sont partis au XVIIIe siècle, vers 1770, sur les promesses du comte de Mercy, d'origine lorraine, gouverneur du Banat récemment conquis sur les Turcs, ils fuyaient les lourds impôts levés par le roi de France.
Ils ne trouvent pas les riches terres qu'on leur avait fait miroiter mais découvrent une région marécageuse et insalubre. Beaucoup y trouvèrent la mort, victimes de maladies.
Membres d'un peuple courageux, ils ont mis en valeur la région en faisant une riche terre à blé, tout en gardant leur identité lorraine et alsacienne et conservant leur dialecte à consonance germanique.
Quand intervient la guerre de 39/45, ils sont considérés comme allemands et enrôlés dans la Wehrmacht. À la Libération, les village banatais sont bombardés et la population est assassinée, déportée par les communistes yougoslaves conduits par Tito. Certains vont rejoindre les États-Unis, d'autres arrivent en France.
C'est ainsi que quelques familles s'installent dans les années 1950/60 à La Roque-sur-Pernes, village ruiné et déserté après la seconde guerre. Ils vont ressusciter le village comme leurs ancêtres avaient valorisé le Banat.
Ils sont partis au XVIIIe siècle, vers 1770, sur les promesses du comte de Mercy, d'origine lorraine, gouverneur du Banat récemment conquis sur les Turcs, ils fuyaient les lourds impôts levés par le roi de France.
Ils ne trouvent pas les riches terres qu'on leur avait fait miroiter mais découvrent une région marécageuse et insalubre. Beaucoup y trouvèrent la mort, victimes de maladies.
Membres d'un peuple courageux, ils ont mis en valeur la région en faisant une riche terre à blé, tout en gardant leur identité lorraine et alsacienne et conservant leur dialecte à consonance germanique.
Quand intervient la guerre de 39/45, ils sont considérés comme allemands et enrôlés dans la Wehrmacht. À la Libération, les village banatais sont bombardés et la population est assassinée, déportée par les communistes yougoslaves conduits par Tito. Certains vont rejoindre les États-Unis, d'autres arrivent en France.
C'est ainsi que quelques familles s'installent dans les années 1950/60 à La Roque-sur-Pernes, village ruiné et déserté après la seconde guerre. Ils vont ressusciter le village comme leurs ancêtres avaient valorisé le Banat.
(D57 : simple fruit du hasard ?)
Pour en savoir plus :
- http://www.republicain-lorrain.fr/actualite/2011/03/13/la-voie-roumaine
- http://www.banaterra.eu/french/Banat_Temoignages/Griffaton.htm
- http://www.tourisme-venasque.com/fr/2.cfm?p=287-histoire-de-la-roque-sur-pernes-tourisme-en-provence-village-pittoresque
- http://maisondelhistoirelocale.asso-web.com/30+la-roque-sur-pernes-avant-tout-une-histoire-damour.html
Un grand merci à Valérie Laplanche, lauréate du prix Moselly 2015, pour avoir réveillé l'Histoire dans sa nouvelle "Lorsque fleurissent les pierres".
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