samedi 21 mars 2015

La Treiche, le 20 mars

Pendant que le soleil joue à Colin-maillard derrière moi, j'observe le paysage sur la Treiche, plateau cultivé au-dessus de mon village, qui change de luminosité.
D'abord, il y a du brouillard, bien pratique car permettant de se dispenser de lunettes spéciales, puis le brouillard se lève et le soleil, malgré un morceau rongé, réchauffe mon dos, et brille plein feu dans un ciel devenu bleu.
Au maximum de l'éclipse, la lumière est juste un peu plus terne et les ombres molles. La température a fraîchi de façon sensible. Du soleil, il ne reste à 10 heures 34 qu'une virgule horizontale qui éclaire encore bien la campagne. Les oiseaux ne s'arrêtent pas de chanter et les corbeaux continuent de picorer le grain fraichement semé. Gageons qu'ils ne se sont aperçu de rien.

Spectacle rare, certes, mais pas aussi magique que lors de l'éclipse de 1999 dont je garde un souvenir inoubliable.

9 heures 49 :
10 heures 13 :

10 heures 15 :

10 heures 16 :

10 heures 25 :

À gauche, le brouillard sert de filtre.
À droite : photo de Lupa).









4 commentaires:

  1. La Treiche n'est plus une treiche ! Comme tu le sais sans doute, la treiche est une friche donc une friche cultivée n'est plus une friche ... Mais on ne va pas pour autant changer le nom du village ... c'est son histoire ! :-)

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    1. On ne va pas non plus changer le nom du plateau (qui correspond à une ancienne terrasse alluviale de la Moselle) parce qu'il est cultivé.
      ;)

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  2. Beau reportage
    Sais-tu si cette espèce de luminosité terne a été mesurée par rapport à l'observation avant ou après l'éclipse?

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