dimanche 23 décembre 2012

De l'eau de l'Ornain et des forges de Naix




Une dérivation de l'Ornain permet l'agrément du parc en alimentant sa mare mais surtout, le fonctionnement des forges.
Sans peur et sans reproche, Phoebe, la petite chatte de notre hôte, domine le trop plein qui déverse en contrebas son flot fougueux et bouillonnant :

Un petit pont de bois vermoulu traverse le bras de l'Ornain, donnant accès à un pigeonnier en brique accolé d'une curieuse serre.



Le site de la forge se trouve également de l'autre côté.

De tout ce qui se trouve sur ce plan (le château se situe au-dessus, hors cadre), il ne reste plus grand chose. Lors de notre séjour, la turbine destinée à fournir de l'électricité pour chauffer le château avait été démontée, rendant le site étonnamment silencieux.

Productions locales ?



MamLéa encyclopédique :

Les forges dites de Naix sont l’exemple d’une forge domaniale : elles sont fondées au début du XVIIIe siècle par Nicolas Bailly, fermier général du comté de Ligny. Canal, étang, déversoir, écluse, chute d’eau sont créés sur l’Ornain pour assurer l’approvisionnement en eau toute l’année. Le bois vient des forêts du roi, le minerai des minières de Biencourt-sur-Orge. En 1790, la forge est vendue comme bien national à H. Lepage, maître de forges à Eurville. Elle emploie plus de 200 ouvriers et fabrique des munitions de guerre.
En 1810, la production est de 600 tonnes de « fer de guerre » et de 560 tonnes de « fer battu ». Les négociants Paillot rachètent l’usine en 1816 ainsi qu’une aciérie à Longeaux et le haut-fourneau de Ménaucourt. Jean-Baptiste Bradfer spécialise l’usine dans la production d’objets en fonte : tuyaux, gargouilles, plaques de foyers. L’activité passe sous l’enseigne Burnel en 1916 et s’arrête en 1975.

Source : Réseau international de la fonte d'art

2 commentaires:

  1. Belle série, j'aime beaucoup la première photo.
    Et merci pour la page culturelle.
    Bonne soirée et bonnes fêtes de Noël.

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