lundi 6 juin 2011

Midi au cloître de la cathédrale de Toul

Chape de plomb sur Toul samedi. Pleuvra, pleuvra pas aujourd'hui ? Il est midi et il règne un peu de fraîcheur dans le cloître de la cathédrale que quelques touristes étrangers contemplent avec recueillement, guide vert à la main. Soudain, la grosse cloche égrène 12 coups d'un son grave et noble, suivis de près pas le carillon plus léger qui s'échappe du clocheton de la façade, chassant les visiteurs affamés. Les cloches de la collégiale Saint Gengoult sonneront un poil plus tard, conformément à un protocole épiscopal défini il y a plusieurs siècles.
Imperturbables, les gargouilles parmi lesquelles je ne vous cache pas que j'ai mes préférées, poursuivent leurs conciliabules silencieux, commentant l'état d'avancement des travaux et le fleurissement tardif de leur jardin ainsi que les quelques signes discrets témoignant d'une activité embryonnaire prélude au feu estival.




















Mon vœu serait –il exaucé si je souhaitais que mes cendres soient cachées ici, sous une vieille dalle usée et luisante, suant sa fraicheur été comme hiver ?

"Toul, ville (encore) sonnante, (plus trop) puante et (délicieusement encore) médisante…"

(Photos du 4 juin 2011)

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Dis-moi voir ?