vendredi 17 septembre 2010

Le Livre s'installe sur la Place

Depuis que le grand chapiteau blanc s'installe place de la Carrière, (c'est-à-dire depuis la réfection de la place Stanislas) l'événement est de plus en plus chiadé.
Avant, c'était une tente, quelques pots de fleurs et des autos qui tournaient autour !
Le nouveau site, sous la garde du palais du gouverneur, permet l'installation d'un jardin, lieu convivial qui accueille animations et curieux, Celui de cette année semble avoir bénéficié de la pelouse (naturelle) de Picot ! Des fleurs, des bancs, des transats, des lettres, comme tombées là par hasard, un espace lecture pour les enfants, des gadgets…
L'espace forum, heureusement sorti du chapiteau, est placé dans un "Garden" spécifique à l'entrée. Un mobilier design y a remplacé les chaises pliantes d'autrefois. Sous l'arche Héré, on pourra assister à des projections dans un joli décor de voiles blanches et l'herbe verte au sol change de l'habituel bitume noir et de l'éternelle flaque d'eau. Le joueur d'accordéon a dû déplacer son siège pliant, mais il n'est pas loin et sera quand même de la fête un peu plus loin, avec la concurrence de saltimbanques impromptus attirés par une foule inhabituelle à Nancy, tel cet automate devant la vitrine de chez Daum.
Les libraires s'activaient quand nous sommes passés par là hier après-midi. Un chiffon frottait les sièges. Des cartons trainaient encore ici ou là. J'ai osé fouler l'espace couvert de petits morceaux de verre bleu qui était encore impeccablement ratissé… La commission de sécurité explorait les installations. Bizarre d'imaginer que les jours suivants, la foule se bousculerait vers les stands dans un brouhaha bien particulier au site, tandis que les auteurs dédicaceraient leurs œuvres à des visiteurs de tout poil (badauds, intellos, snobs, écoliers, fureteurs…) avec plus ou moins de convivialité ou, non sollicités, papoteraient avec leur voisin.
J'aime fouiner dans les livres et j'aime voir la trombine des auteurs, mais je n'aime pas la foule ! Si chaque année, nous y faisons une descente (et quelques achats) c'est dans "le temps de midi", comme on dit en Lorraine, mais si ça a l'avantage d'être un créneau horaire calme, l'inconvénient, c'est que les écrivains sont partis manger !


Où l'on peut voir que notre Gérard Louis, "GL" pour les initiés, s'est trouvé une Maison Close à sa convenance :





Je rêve du Livre sur la Place avec rien que les livres… et moi, et moi, et moi !







(et au milieu coule une rivière ?)



Sous l'Arche Héré




(Photos du 16 septembre 2010)

2 commentaires:

  1. Me suis bien amusé en découvrant cet article "chiadé" et ses délicieuses photos.
    Un tuyau : "le temps de 10h" du samedi permet également de s'entretenir avec des auteurs, pas encore fatigués ni affamés,
    et la rivière bleue est encore toute jolie.

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  2. Salut Matthieu !

    J'étais sûre que ce mot "choquerait" les puristes de la langue française de ton acabit !
    Mais je me suis permis de l'utiliser dans la mesure où il se trouvait dans le Petit Robert, et que je n'avais trouvé aucun synonyme qui me convînt !

    Pour le "temps de 10h", je retiens le tuyau pour l'an prochain !

    ;-)

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