dimanche 25 juillet 2010

Vic-sur-Seille

La cité cache mes lointaines racines du nom de Penin qui fleurissent davantage dans le cimetière que dans mon cercle familial actuel.
C'est aussi le souvenir d'un petit vin qui égaya et égara mon papa en 1936 alors que trouffion à Morhange, il avait rendu visite à une de ses cousines. Le petit vin de Vic existe toujours, en attente du label AOC vin de Moselle.
Située à plus d'une heure de chez moi (c'est qu'il faut traverser tout Nancy !), Vic ne m'a guère vue dans ses rues, sinon pour quelque exposition au musée, à l'abbaye ou dans la si jolie maison de la monnaie. J'ai aussi visité son cimetière pour de vaines recherches généalogiques qui avaient en fait leurs racines à plusieurs centaines de kilomètres de la Lorraine : la guerre de 1870 ayant germanisé la bourgade désormais mosellane, mon ancêtre direct quitta définitivement la région où j'ai très probablement encore de lointains et ignorés cousins.
La cité, aujourd'hui délaissée, a perdu ses richesses salines et religieuses.
Redevenue très rurale.
Ses beautés architecturales auraient besoin d'un sérieux coup de chiffon pour retrouver quelque lustre et un attrait mérité.

Vic-sur-Seille était ce samedi l'objet de la "randonnée urbaine" guidée par Anthony Koenig… merci à lui pour cette journée captivante et son enthousiasme communicatif !

J'ai pris quelques photos plus représentatives de l'ambiance locale que de la richesse patrimoniale.

Le meilleur : l'Hôtel de la Monnaie, abrite l'office du tourisme. Minou-blanc pas sauvage est chargé de l'accueil du public.




Et le pire : cette magnifique bâtisse héberge la poste dans son aile gauche et un médecin dans son aile droite.

Papa pour qui la poste dans tous ses états et toutes ses dénominations a été toute la vie aurait apprécié la conservation de l'enseigne et son invasion par un pied de vigne très volubile.

Encore une belle bâtisse qui accueille un médecin. Ou les 1500 Vicois ne sont jamais malades, ou les médecins sont altruistes et ne se font pas payer !

Belle maison… pour qui dispose de trois sous à investir. Mais il y a du boulot ! Sinon, il y en a beaucoup d'autres à vendre, peut-être un peu moins décaties.

Il y a un peu partout des "chasse-roues" plus ou moins décorés qui témoignent de la fréquentation de la ville avant l'ère de l'automobile.



Qui était la famille Mesny qui a une place dans la localité et dont une femme pieuse a fait acte de générosité pour l'amélioration de l'église… sans modestie, son nom ostensiblement placé devant l'autel ?

Sans rancune aucune ?!

Quelques autochtones.

Anthony et ses "pompes" !

Fin de journée autour d'un pot "festif" dans un endroit incontournable puisqu'il faut qu'à Vic tu ailles !




(Photos du 24 juillet 2010)

2 commentaires:

  1. Merci pour ce beau témoignage qui résume si parfaitement la journée!

    RépondreSupprimer
  2. mes premiers fonds de culottes ont été usés sur ces vieilles pierres ... souvenirs ...........

    RépondreSupprimer

Dis-moi voir ?