Pour ceusses qui ont cru voir un vrai pigeon dans mon précédent billet, voici la preuve que celui-ci est de pierre :
Les vrais pigeons, ils préfèrent les gargouilles.
Et deux photos de la tour nord, la seule qui a été terminée, qui montrent qu'on a enlevé la vieille pendule :
Il faut avouer qu'elle était très défraîchie.
L'intérieur est aussi joli que celui de la cathédrale Saint-Étienne. Pierre Perrat, architecte des cathédrales de Metz et de Toul ne lui est pas totalement étranger.
Les vitraux du chœur datent de la fin du 13ème siècle. Ils étaient alors les plus grands en Lorraine. Dans le vitrail central, sous la rosace avec un Christ et des anges, les 15 médaillons de gauche représentent la vie de saint Gengoult qui, comme chacun ne le sait peut-être pas, est le patron des maris trompés. Que voulez-vous, on n'épouse pas sans risque une jeune et jolie personne réputée pour ses mœurs légères, sans en subir les conséquences si l'on part en guerre pour de longs mois ! Si ça vous intéresse, on trouve sa biographie ici.
Dessus d'hôtel du transept nord :
Vade retro, satana !
Derrière ces portes, des voleurs cherchaient un trésor caché, ils ont trouvé une peinture sur un mur ; j'ai davantage flaché sur les portes que sur la peinture !
(Photos de février et avril 2009, janvier 2010 et novembre 2011)
La collégiale Saint-Gengoult mérite une visite détaillée. Elle n'est malheureusement ouverte que pendant la saison estivale, du début du mois de juillet aux journées du patrimoine, et lors de visites guidées occasionnelles... De jeunes guides particulièrement motivés vous en dévoileront les trésors et les mystères. Sinon, on peut y accéder quand il y a des offices.
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