De mon correspondant spécial à Paris, quelques images du défilé du jeudi 29 janvier.
Images ici.
vendredi 30 janvier 2009
mercredi 28 janvier 2009
Nancy, sous les toits
vendredi 23 janvier 2009
Tournez manèges…
Fête à Nancy (2005, 2007), cours Léopold et place Carnot.
Nancy (novembre 2007), terrasse de la Pépinière : un manège qui ne manque pas d'humour !
Metz (décembre 2008), place Saint Louis.
Rennes, (2008), place Sainte Anne : un joli manège sur le thème de Jules Verne, duquel quelques voitures rouges de pompiers se sont échappées !
Rennes, (2008) : place de l'Hôtel de ville.
J'aime beaucoup la cohabitation bretonne du cochon et du lama, du bateau et de l'auto jaune...
Devinette :
Vous êtes au volant d'une voiture jaune et vous roulez à vitesse constante derrière un avion qui avance en rase motte. À votre gauche un camion de pompier qui ne parvient pas à vous doubler. Un cheval vous suit de près à côté d'une auto bleue.
Comment vous en sortez-vous ?
Hommage
Papa prenait des photos et les développait lui-même.
A la maison, nous attendions avec impatience que la petite lumière rouge soit éteinte pour entrer dans le cagibi où il avait installé son laboratoire. Nos conversations au travers de la porte nous tenaient au courant de la magie qui s'opérait à l'intérieur.
Et si nous avions été sages, nous avions le droit assister à ses travaux. Quel bonheur de voir apparaître les images sur le papier balancé en douceur dans son bain révélateur puis fixateur, dans une ambiance tamisée grâce à un papier spécial rouge atténuant l'éclat d'une ampoule.
Puis, dans la cuisine, les photos séchaient sur un fil, accrochées par un coin avec des pinces à linge, comme de simple mouchoirs.
Ses magnifiques agrandissements ont été dispersés, certains avaient été primés.
Papa m'a transmis, je crois, son amour de la photographie, il a développé mes premiers négatifs en noir et blanc, je me contentais d'activer la roulette qui faisait tourner les rouleaux lovés à l'intérieur de la boite ronde. Comme un manège ! Je n'ai jamais été tentée par cette chimie.
A la maison, nous attendions avec impatience que la petite lumière rouge soit éteinte pour entrer dans le cagibi où il avait installé son laboratoire. Nos conversations au travers de la porte nous tenaient au courant de la magie qui s'opérait à l'intérieur.
Et si nous avions été sages, nous avions le droit assister à ses travaux. Quel bonheur de voir apparaître les images sur le papier balancé en douceur dans son bain révélateur puis fixateur, dans une ambiance tamisée grâce à un papier spécial rouge atténuant l'éclat d'une ampoule.
Puis, dans la cuisine, les photos séchaient sur un fil, accrochées par un coin avec des pinces à linge, comme de simple mouchoirs.
Ses magnifiques agrandissements ont été dispersés, certains avaient été primés.
Papa m'a transmis, je crois, son amour de la photographie, il a développé mes premiers négatifs en noir et blanc, je me contentais d'activer la roulette qui faisait tourner les rouleaux lovés à l'intérieur de la boite ronde. Comme un manège ! Je n'ai jamais été tentée par cette chimie.
Manèges
Automne 1949 et juin 1950 : une petite fille sur un manège. Laquelle de ces photos a été prise à la Foire du Trône ? Probablement la dernière. Je garde un souvenir très lointain et très nostalgique de cette fête monumentale qui déployait ses manèges à deux pas de chez nous. Comment oublier Marfa la Corse avec son python effrayant ; les quelques exhibitions de monstres, en chair et en os, ou dans des bocaux de formol ; les compétitions animées et truquées entre lutteurs ; les innombrables manèges et parmi eux, la chenille où mon estomac ne résista pas ? Nous tentions notre adresse au billard japonais, sucions de flasques bâtons de guimauve multicolores. A la foire au pain d'épices, nous avions droit à notre petit cochon affichant notre prénom en sucre rose ou vert, orné de fioritures édulcorées. Nous le portions fièrement toute la journée, accroché à notre cou, n'osions pas le dévorer, entamant timidement une patte ou une oreille. Le reste durcissait pendant plusieurs jours, car c'était à celle de nous deux qui le garderait le plus longtemps.
Je ne peux pas dire que je suis fan des fêtes foraines mais on peut y voler quelques instantanés colorés ou pittoresques. Chaque année en avril, je traîne mon regard sur la foire attractive du cours Léopold même si je ne monte plus sur aucun manège. Les manèges modernes attisent ma curiosité, mais pas ma convoitise. Quitter la fête sans avoir croqué dans une gaufre Meire dégoulinante de chocolat ou de sucre glace, sans avoir acheté un sachet de nougat 3 fois plus cher que dans le commerce, serait tout aussi inconcevable qu'une foire du Trône sans son petit cochon en pain d'épice ! Étudiants, même si les examens s'annonçaient (la fête avait alors lieu en mai) nous y "descendions" un soir en bande libérant notre agressivité sur les autos tamponneuses. Les premiers jeux vidéo captivaient Michel qui était le seul à y trouver plaisir. Les garçons, roulant des mécaniques, cherchaient à bluffer les filles aux jeux d'adresse, leur offrant avec fierté le lot hideux qu'ils avaient gagné.
dimanche 18 janvier 2009
La "canonnière"
vendredi 16 janvier 2009
La "canonnière"
Suite à la curiosité de mon fan club, duquel je fais aussi partie du fan club (si vous suivez ?), mais que je ne vais pas pouvoir totalement satisfaire…
La canonnière, c'est un drôle d'ouvrage militaire sur lequel les spécialistes de l'histoire de Toul n'ont jamais su me donner trop de précisions. Si certaines personnes compétentes venaient à passer ici, leurs explications seraient les bienvenues !
C'est probablement un ouvrage Séré de Rivières, et non une œuvre de Vauban, un passage piéton franchissant, extra-muros, le canal de la Marne au Rhin. Le canal joue, dans ce secteur, le rôle de fossé au pied des remparts.
L'édicule permettait d'accéder à l'arsenal, depuis les glacis sis au pied de la Porte de France. L'Arsenal a été acquis par la ville et récemment démoli. Le quartier, en cours de retour à la vie civile, se veut être un lien entre la ville dite Haute et le reste de Toul.
Côté pile, la canonnière avale le canal et le recrache par son côté face qui a une bonne gueule humanoïde, avec une grande bouche, deux petits yeux carrés et trois poils sur le caillou qu'un coiffeur paysagiste modifie selon la mode. Elle s'est d'ailleurs offert, il y a quelques mois, un sérieux lifting !
Deux vieilles photos en noir et blanc ont été l'objet d'inspiration majeure des AAT ! Je crois qu'elles sont de feu Lulu qui me pardonnera de les mettre ici, ce que je fais non sans une certaine émotion… N'est-ce pas, Lucien, qu'elle est belle notre "collection de canonnières" ?
La canonnière, c'est un drôle d'ouvrage militaire sur lequel les spécialistes de l'histoire de Toul n'ont jamais su me donner trop de précisions. Si certaines personnes compétentes venaient à passer ici, leurs explications seraient les bienvenues !
C'est probablement un ouvrage Séré de Rivières, et non une œuvre de Vauban, un passage piéton franchissant, extra-muros, le canal de la Marne au Rhin. Le canal joue, dans ce secteur, le rôle de fossé au pied des remparts.
L'édicule permettait d'accéder à l'arsenal, depuis les glacis sis au pied de la Porte de France. L'Arsenal a été acquis par la ville et récemment démoli. Le quartier, en cours de retour à la vie civile, se veut être un lien entre la ville dite Haute et le reste de Toul.
Côté pile, la canonnière avale le canal et le recrache par son côté face qui a une bonne gueule humanoïde, avec une grande bouche, deux petits yeux carrés et trois poils sur le caillou qu'un coiffeur paysagiste modifie selon la mode. Elle s'est d'ailleurs offert, il y a quelques mois, un sérieux lifting !
Deux vieilles photos en noir et blanc ont été l'objet d'inspiration majeure des AAT ! Je crois qu'elles sont de feu Lulu qui me pardonnera de les mettre ici, ce que je fais non sans une certaine émotion… N'est-ce pas, Lucien, qu'elle est belle notre "collection de canonnières" ?
mercredi 14 janvier 2009
Toul, canal de la Marne au Rhin (on efface tout et on recommence !)
Mes photos de dimanche dernier perdues par une malencontreuse manip dont je n'ai pas même souvenir… Grrrrrrrrr !
Le beau soleil et une presque douceur de l'air qui ne font pas encore fondre la neige m'incitent à refaire le parcours : j'ai besoin de certaines photos ! Certes, le chat de monsieur Tchang, ou Tang, je ne sais plus, ne m'aura pas attendu, mais d'autres détails auront attiré mon objectif !
La proue du vieux bateau au port de France...
Des tags sur les remparts, mais on disait plutôt graffitis à l'époque de la classe 95 !
Un classique, sur la canonnière fraîchement restaurée et qui, d'une certaine manière n'est plus qu'un simple pont !
C'est fou ce que les ponts peuvent attirer les taggers, et quand ils se sentent à l'abris des regards, ils se lâchent à de viles considérations. Celles (d'un racisme primaire, elles ne méritent pas d'être photographiées) sous le pont de la "Queue de chat" ne sont pas à l'honneur de leur auteur.
Juste à côté du pont-levis, celui-ci, permet le passage de la "voie stratégique"… qu'aucun train n'a utilisée depuis belles lurettes. J'aime son architecture Eifelienne ! Re-peinturelurée en 1985, c'est écrit dessus, et pas un seul point de rouille !
Une inscription du temps où les péniches étaient halées pas des chevaux, qu'une descente de toit utilisant le plus court chemin ne respecte même pas ! Il y en avait une analogue à Pierre la Treiche, elle a hélas disparu peu à peu, effacée simplement pas le temps.
Le beau soleil et une presque douceur de l'air qui ne font pas encore fondre la neige m'incitent à refaire le parcours : j'ai besoin de certaines photos ! Certes, le chat de monsieur Tchang, ou Tang, je ne sais plus, ne m'aura pas attendu, mais d'autres détails auront attiré mon objectif !
La proue du vieux bateau au port de France...
Des tags sur les remparts, mais on disait plutôt graffitis à l'époque de la classe 95 !
Un classique, sur la canonnière fraîchement restaurée et qui, d'une certaine manière n'est plus qu'un simple pont !
C'est fou ce que les ponts peuvent attirer les taggers, et quand ils se sentent à l'abris des regards, ils se lâchent à de viles considérations. Celles (d'un racisme primaire, elles ne méritent pas d'être photographiées) sous le pont de la "Queue de chat" ne sont pas à l'honneur de leur auteur.
Juste à côté du pont-levis, celui-ci, permet le passage de la "voie stratégique"… qu'aucun train n'a utilisée depuis belles lurettes. J'aime son architecture Eifelienne ! Re-peinturelurée en 1985, c'est écrit dessus, et pas un seul point de rouille !
Une inscription du temps où les péniches étaient halées pas des chevaux, qu'une descente de toit utilisant le plus court chemin ne respecte même pas ! Il y en avait une analogue à Pierre la Treiche, elle a hélas disparu peu à peu, effacée simplement pas le temps.
D'autres petites fleurs de Lupa
Dans un site en cours de construction, mais déjà bien avancé, Lupa décrit les plantes médicinales en Lorraine. … et m'a commandé les 3 bandeaux, que voici.
Pour ceux qui ne sont pas spécialistes en botanique, voici la liste des noms français de fleurs correspondant aux 3 patchworks :
Le premier est sur la page d'accueil :
Bourrache officinale, Achillée sternutatoire, Houblon, Benoîte des villes, Aubépine, Noyer, Camomille romaine, Callune.
Les deux autres encadrent la liste des plantes décrites.
Bruyère, Coriandre, Bardane, Matricaire camomille, Bourse à pasteur, Bleuet, Grande mauve, Piloselle oreille de souris.
Fraise de bois, Lotier corniculé, Genévrier, Petite pervenche, Salicaire, Fleur de la passion, Reine des prés, Lierre terrestre.
Pour ceux qui ne sont pas spécialistes en botanique, voici la liste des noms français de fleurs correspondant aux 3 patchworks :
Le premier est sur la page d'accueil :
Bourrache officinale, Achillée sternutatoire, Houblon, Benoîte des villes, Aubépine, Noyer, Camomille romaine, Callune.
Les deux autres encadrent la liste des plantes décrites.
Bruyère, Coriandre, Bardane, Matricaire camomille, Bourse à pasteur, Bleuet, Grande mauve, Piloselle oreille de souris.
Fraise de bois, Lotier corniculé, Genévrier, Petite pervenche, Salicaire, Fleur de la passion, Reine des prés, Lierre terrestre.
dimanche 11 janvier 2009
Hiver lorrain, suite
Beau temps froid, par -7°C au "beau" milieu de l'après-midi. Le thermomètre est descendu en dessous de -15°C. Soleil radieux, ciel bleu intense. C'est un plaisir que de revêtir bonnets, écharpes et mitaines pour parcourir les chemins encore blancs et crissant sous nos pas, comme sous ceux du petit garçon de la météo sur A2 ! Une petite promenade le long du canal de la Marne au Rhin nous fait découvrir des endroits où nous n'étions encore jamais allés, entre le Port de France et les quartiers du Prés Saint Mansuy. ! Cette fois, la Moselle est par endroits bien gelée. La glace craque comme la banquise au pôle Nord, et de bulles émergent le long des fentes. La glace vit, vibre, pleure, chante. Le pack brille dans le contre jour. Les mouettes et les cygnes se réfugient sur les rares endroits où l'eau est encore libre. Une aigrette blanche est de retour sur la Morte de la Rochotte et tient compagnie aux hérons recroquevillés !
Curieusement, des amis à peine plus jeunes que nous, s'étonnent que, par ce froid, nous ne nous ennuyions pas, calfeutrés chez nous ! Comment leur faire comprendre que, bien au contraire, ce beau temps est stimulant.
Bien entendu, tout le monde m'aura reconnue, à droite, à côté de Lupa...
Étang de Pierre la Treiche
La Moselle
Au Port de France (humour Toulois !)
Curieusement, des amis à peine plus jeunes que nous, s'étonnent que, par ce froid, nous ne nous ennuyions pas, calfeutrés chez nous ! Comment leur faire comprendre que, bien au contraire, ce beau temps est stimulant.
Bien entendu, tout le monde m'aura reconnue, à droite, à côté de Lupa...
Étang de Pierre la Treiche
La Moselle
Au Port de France (humour Toulois !)
vendredi 9 janvier 2009
Nancy, quelques façades
Rue de Serre : aux confins du Droit et des Sciences éco.
Rue Henri Poincaré : la Chambre du Commerce et de l'Industrie est l'œuvre des architectes Louis Marchal et Émile Toussaint (1906, 1909). Les ferronneries sont de Majorelle, les décors sculptés et les verrières de Jacques Gruber (pas moins… c'est, il faut le dire, un des plus éminents bâtiments de cette période)... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Rue Chanzy : façade École de Nancy de la BNP. Ici, quelques branches de Pin sylvestre alors que le reste de la BNP est orné… de monnaie du Pape ! Bâtiment construit pour la banque Renauld en 1910 par Émile André et Paul Charbonnier.
J'aime le contraste dans cette perspective sur les rues Lallement et du Grand Rabin Hagenhauer.
Rue Henri Poincaré : la Chambre du Commerce et de l'Industrie est l'œuvre des architectes Louis Marchal et Émile Toussaint (1906, 1909). Les ferronneries sont de Majorelle, les décors sculptés et les verrières de Jacques Gruber (pas moins… c'est, il faut le dire, un des plus éminents bâtiments de cette période)... Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?
Rue Chanzy : façade École de Nancy de la BNP. Ici, quelques branches de Pin sylvestre alors que le reste de la BNP est orné… de monnaie du Pape ! Bâtiment construit pour la banque Renauld en 1910 par Émile André et Paul Charbonnier.
J'aime le contraste dans cette perspective sur les rues Lallement et du Grand Rabin Hagenhauer.
mardi 6 janvier 2009
Un hiver sibérien ?
(Pour rebondir sur le commentaire de Dadu)
Dans des temps pas si vieux (enfin, c'est relatif, disons, il y a une vingtaine d'années), la Moselle canalisée a été prise totalement en glaces. Un gros pavé jeté depuis le pont de Pierre la Treiche a rebondi et un énorme bruit s'est propagé sur la surface bien gelée. Les enfants des écoles allaient faire des glissades sur l'étang, sous la réprobation des parents scandalisés !... Je ne pense pas que les instituteurs oseraient encore prendre ce genre d'initiative qui était pourtant sans danger.
Cette année là, (je crois bien que c'était en 1983, LÉA pourrait le confirmer) ou un autre hiver, le brise-glace était passé une ou deux fois, mais VNF (qui devait avoir un autre nom) avait finalement renoncé à maintenir un passage pour les péniches. D'accord, le mot brise-glace est un peu pompeux pour cet esquif grisâtre, rebut de la Marine Nationale poussant une barge, peut-être toujours le même que celui qui passe sur le canal à Nancy, sinon son frère jumeau ? Il n'a sans doute pas rajeuni depuis et il a dû probablement pointer au chomdu ces dernières années !
Mais je crois aux cycles météorologiques : après ces hivers doux et mous qui s'éternisent, il se peut très bien que nous ayons une série de vrais hivers… malgré le réchauffement de la planète.
Et je me ris d'avance de ce qu'on va encore ironiser sur le climat lorrain et me mare tout autant en pensant aux Marseillais qui pleurent en pataugeant dans 1 cm de neige fondante avec leur chaussures d'été.
Pour en finir avec mes discussions sur la pluie et le beau temps…
(- Fait froid, mon pôv' monsieur !
- Bah oui, ma bonne dame, mais on va vers le beau temps...
- En tout cas, c'est sain et ça tue la vermine dans les jardins.
- Dans un mois, on tiendra le bon, bout, et puis, les jours allongent…
- Ha, oui, mais tant que février n'est pas fini, on n'est pas tiré d'affaires ! Nem don !)
…je prédis qu'avec le réchauffement de la planète, des hivers froids, on en aura bien d'autres !
Si, si ! Parce que si le Gulf Stream s'éteint, ce que les scientifiques nous prédisent pour à court terme si on ne fait rien, et bien, en France, on aura aussi froid qu'au Canada actuellement !
Vaudémont, mars 2005
Pierre la Treiche, 5 janvier 2009
Dans des temps pas si vieux (enfin, c'est relatif, disons, il y a une vingtaine d'années), la Moselle canalisée a été prise totalement en glaces. Un gros pavé jeté depuis le pont de Pierre la Treiche a rebondi et un énorme bruit s'est propagé sur la surface bien gelée. Les enfants des écoles allaient faire des glissades sur l'étang, sous la réprobation des parents scandalisés !... Je ne pense pas que les instituteurs oseraient encore prendre ce genre d'initiative qui était pourtant sans danger.
Cette année là, (je crois bien que c'était en 1983, LÉA pourrait le confirmer) ou un autre hiver, le brise-glace était passé une ou deux fois, mais VNF (qui devait avoir un autre nom) avait finalement renoncé à maintenir un passage pour les péniches. D'accord, le mot brise-glace est un peu pompeux pour cet esquif grisâtre, rebut de la Marine Nationale poussant une barge, peut-être toujours le même que celui qui passe sur le canal à Nancy, sinon son frère jumeau ? Il n'a sans doute pas rajeuni depuis et il a dû probablement pointer au chomdu ces dernières années !
Mais je crois aux cycles météorologiques : après ces hivers doux et mous qui s'éternisent, il se peut très bien que nous ayons une série de vrais hivers… malgré le réchauffement de la planète.
Et je me ris d'avance de ce qu'on va encore ironiser sur le climat lorrain et me mare tout autant en pensant aux Marseillais qui pleurent en pataugeant dans 1 cm de neige fondante avec leur chaussures d'été.
Pour en finir avec mes discussions sur la pluie et le beau temps…
(- Fait froid, mon pôv' monsieur !
- Bah oui, ma bonne dame, mais on va vers le beau temps...
- En tout cas, c'est sain et ça tue la vermine dans les jardins.
- Dans un mois, on tiendra le bon, bout, et puis, les jours allongent…
- Ha, oui, mais tant que février n'est pas fini, on n'est pas tiré d'affaires ! Nem don !)
…je prédis qu'avec le réchauffement de la planète, des hivers froids, on en aura bien d'autres !
Si, si ! Parce que si le Gulf Stream s'éteint, ce que les scientifiques nous prédisent pour à court terme si on ne fait rien, et bien, en France, on aura aussi froid qu'au Canada actuellement !
Vaudémont, mars 2005
Pierre la Treiche, 5 janvier 2009
lundi 5 janvier 2009
Le village sous la neige
Après une ou deux nuits où le thermomètre a effleuré les -10°C, ce qui ne manquera pas de faire dire aux mauvaises langues que la Lorraine c'est la Sibérie, la neige est venue.
La petite couche fine que l'on pouvait voir au lever du jour s'est épaissie… un peu… mais pas assez ! On en redemande. De beaux gros flocons comme ceux-ci qui ne perturbent même pas not' poilu qui en a vu d'autres !
Le clocher moucheté continue de jouer à cache-cache derrière les fils électriques qui ornent le village comme des guirlandes sur un sapin de Noël, comme les toiles d'araignées sur mes bibelots.
Bah, et pis, c'est joli, en fin de comptes !
La petite couche fine que l'on pouvait voir au lever du jour s'est épaissie… un peu… mais pas assez ! On en redemande. De beaux gros flocons comme ceux-ci qui ne perturbent même pas not' poilu qui en a vu d'autres !
Le clocher moucheté continue de jouer à cache-cache derrière les fils électriques qui ornent le village comme des guirlandes sur un sapin de Noël, comme les toiles d'araignées sur mes bibelots.
Bah, et pis, c'est joli, en fin de comptes !
dimanche 4 janvier 2009
Au bord de la Moselle
Les bords de la Moselle sont un lieu de promenade sûrs pour un dimanche d'hiver ! Les pêcheurs, armés de leurs simples gaules, y sont bien inoffensifs, parfois aussi frigorifiés que les poissons qui ne mordent pas à leurs hameçons. Et si quelques colverts et quelques cygnes agrémentent notre promenade, ils ne craignent pas non plus le fusil du moindre chasseur.
Tout aussi congelées, les roselières de Typhas explosés et de Phragmites aux plumets argentés sont de jolis rideaux sur les berges durcies par le froid.
C'est loin ? Non, tu n'as qu'à suivre la rivière !
Tout aussi congelées, les roselières de Typhas explosés et de Phragmites aux plumets argentés sont de jolis rideaux sur les berges durcies par le froid.
C'est loin ? Non, tu n'as qu'à suivre la rivière !